Distinguée fin 2019 par le prestigieux magazine américain Time comme étant l’une des 100 personnalités les plus influentes dans le monde, la Mauritanienne Aissata Lam, 33 ans, a récemment été élevée au rang de chevalier de l’Ordre national du mérite par le président mauritanien, Mohamed Cheikh Ould Ghazouani, sur recommandation du ministère mauritanien des Affaires étrangères.
Membre du Conseil consultatif de l’égalité femmes-hommes du G7 aux côtés de l’actrice britannique Emma Watson, également membre du Conseil présidentiel français pour l’Afrique aux côtés d’autres figures de la diaspora, la ressortissante de Boghé (Brakna), plusieurs fois vue sur le perron de l’Elysée, immortalisée aux côtés de l’ancien président français François Hollande et de l’ancien ministre français des Finances Michel Sapin, Mauritanien d’adoption et président d’honneur du "club PPP" de Mauritanie, à l’occasion de l’invitation de Mohamed Ould Nouegued, directeur national de la Banque nationale de Mauritanie (BNM), Aïssata Lam, femme d’influence, dispose d’un impressionnant carnet d’adresses.
Jeune cadre dans le département communication de l’African Risk Capacity (ARC), un organisme panafricain basé à Johannesburg (Afrique du Sud) et chargé de structurer la réponse africaine face aux catastrophes, la présidente de la Jeune Chambre mauritanienne de Commerce devient, la trentaine à peine entamée, l’une des Mauritaniennes les plus connues sur la scène politique, économique et diplomatique internationale.
Après son baccalauréat obtenu en France, elle poursuit ses études supérieures à HEC Montréal où elle obtient un Bachelor en Finance corporative et affaires internationales.
Son engagement académique l’amène à participer aux compétitions inter-universitaires internationales, aux jeux du commerce et simulations dont elle termine inévitablement finaliste. Ces multiples activités ainsi que son introduction à la Jeune Chambre de Commerce de Montréal font germer l’idée d’une plateforme offrant des opportunités similaires aux jeunes Mauritaniens.
Élève remarquable, Aissata obtient son diplôme et rentre tout de suite sur le marché du travail montréalais. Elle s’implique avec le bureau de l’Unicef à Montréal, encore étudiante, et y continue quelque temps après les études, avant de travailler comme underwriter (analyste de risque) pour une compagnie américaine de services financiers et assurance, Liberty Mutual.. C’est alors que, toujours en poste, mais avec l’aide de sa sœur, Aissata se lance dans une aventure de réflexion, de rencontres, de rédaction de plan d’affaires, dont l’issue est aujourd’hui connue. Un an et demi plus tard, en dépit de tous les obstacles, celle qui était pourtant perçue comme "pas assez Mauritanienne" (celle qui se trouve à l’intersection du genre et de la couleur "femme et noire") lance, avec ses collègues qu’elle considère aujourd’hui comme sa deuxième famille, la Jeune Chambre de Commerce de Mauritanie, une des structures les plus prometteuses du pays.
Marc-André Latta
Content created and supplied by: RogerLevry (via Opera News )
COMMENTAIRES
GUEST_qOpAJG8eL
12-03 18:21:08Fier pour ma fille.Tu relèves l'image de l'Afrique. Merci et en-avant !
+33-61772****
12-03 04:04:40Machallah
+222-4670****
12-02 21:06:41félicitations et bonne continuation ! seul le travail payer