Le ministre de la réconciliation nationale a accordé une interview à la radio française dans laquelle il est revenu sur son programme d'activité pour la mission à lui confié par le Président Ouattara. Il ressort de cet entretien que KKB reste égal à lui-même dans le verve et dans sa logique d'inclusion. C'est fort de cela qu'il a déclaré au micro de Pierre Pinto que Laurent Gbagbo est un acteur majeur de la crise dont il faudra prendre en compte sa vision, ses observations et ses préoccupations doivent être intégrées. Pour cela il a prévu se rendre à Accra pour échanger avec les exilés afin que leur retour soit encadré. Pendant ce séjour il rencontrera ses compatriotes dans les camps de réfugiés, ainsi que les leaders d'opinions. Après quoi, il mettra le cap sur l'Europe pour rencontrer le Président Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. À la question du journaliste pour savoir s'il a un accord de Laurent Gbagbo pour la rencontre, il a dit que la question est en cours. Car vu son statut d'ancien Chef d'État, il faut tenir compte de son agenda. Par contre pour Blé Goudé, toujours selon lui, il y a une fluidité entre eux, en conséquence il n'a pas besoin de négocier un accord préalable pour le rencontrer. Pour ce qui concerne sa relation avec les leaders de l'opposition, il dit les comprendre, surtout qu'il est considéré comme le fils de Bédié. Mais en même temps, il dit qu'il ne pouvait pas les suivre dans leur boycott. Car, dans sa constance politique, il ne s'engagera jamais dans un boycott, surtout dit''actif''. Il ne veut pas mettre des vies en danger. Il en veut pour preuve qu'après le boycott actif Ouattara et Bédié se sont rencontrés au golf. Ils auraient pu commencer par là. Il a terminé par émettre le vieux que la Côte d'Ivoire redevienne le havre de paix qu'elle a été.

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