Après les tensions qui ont marqué l'élection présidentielle ivoirienne, l'opposition a été fragilisée par l'arrestation de plusieurs de ses cadres et militants. Pendant que d'autres sont toujours à l'exil et certains libérés, les autorités ivoiriennes se préparent activement à l'organisation du pouvoir législatif.
Certes, les élections législatives sont d'une importance capitale en termes de stratégie pour l'opposition comme pour le pouvoir en place. Mais, une question reste posée et elle doit être posée : sommes nous prêts à participer à une élection transparente et libre c'est-à-dire sans violences ni morts ?
L'opposition avait émis des propositions dans le sens d'une élection inclusive, libre et transparente. Elle avait demandé la réforme de la CEI (Commission Électorale Indépendante), un audit du listing électoral, une ouverture du dialogue politique et le retour de tous les exilés politiques comme préalable à toutes élections...
Où en sommes nous vis-à-vis de ces questions ?
La crise suscitée par l'élection présidentielle a fait plusieurs morts, des blessés ainsi que la perte d'importants biens matériels. S'est t-on rassuré de savoir si les cœurs ont été apaisés ?
Des villes (Bonoua, Yamoussoukro, Daoukro, etc.) se sont levées pour se braquer contre la candidature et la victoire du Président Alassane Ouattara: a t-on pris la peine de calmer la colère de ces populations ?
Souvenons nous que les élections municipales et régionales dernières avaient causés des heurts annonçant la situation de la crise électorale de 2020.
Nous partons à une élection où tous veulent gagner pour contrôler l'exécutif par la majorité parlementaire. Cependant, nous risquons encore une fois de nous fourvoyer.
Les plaies sont encore ouvertes et la douleur des populations est grande. Les murmures se font entendre. Il faut se parler sérieusement, sincèrement. Il faut abandonner les calculs politiques et trouver une issue favorable pour consolider la nation ivoirienne.
Nous risquons gros. Déjà que le découpage électoral semble être déséquilibre selon que nous soyons du Nord, du Sud, de l'Est, du Centre ou de L'Ouest.
Nous avançons d'erreurs en erreurs sans penser à la nation. Ces élections sont à haut risque et nous avons tous pour devoir de prévenir afin d'aller à l'essentiel c'est-à-dire à la promotion de la nation et des valeurs d'unité. L'avenir nous regarde, tirons des leçons de notre passé récent...
Aguyzor
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COMMENTAIRES
+233-55078****
01-10 09:02:38Alassane n'est pas ici pour la paix . il ne veut rien en dehors du pouvoir . Même s'il reste un seul ivoirien il va toujours continuer ses actions macabres afin de garder le pouvoir . Il est là pour ses intérêts personnels et ceux de ses amis et non pour les Ivoiriens en général .
GUEST_QgyljPRvl
01-10 08:30:28ADO ne veut pas la paix...sinon c'est trop simple si ADO décide, tout ira bien
GUEST_QgyljPRvl
01-10 08:29:06ADO veut gâter le pays