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L'émission NCI 360 a reçu ce Dimanche 10 Janvier plusieurs journalistes ivoiriens qui ont débattu de deux sujets à savoir "La presse et les crises en Côte d'Ivoire" puis "États Unis, la démocratie à l'épreuve". Le second thème qui retient notre attention a été l'occasion pour Guillaume Gbato, SG du Synappci de faire sur Donald Trump le futur ex président Américain un commentaire peu flatteur voire des plus sombres laissant comprendre que ce dernier n'aurait jamais dû être à la tête de la première puissance mondiale, comme si ce dernier était un accident de parcours dans la vie des Américains. Pire, Guillaume Gbato a comparé Donald Trump a un africain, laissant sous entendre que son attitude ne pouvait être conforme qu'à celui des fils d'Afrique. "Les défenseurs du président Trump se rendent véritablement compte de qui il est, c'est à dire quelqu'un qui n'aurait jamais dû être président des États Unis, qui s'est trompé de continent.... Trump est un africain qui s'est trompé de continent et qui s'est retrouvé aux États Unis. Ce qui s'est passé au Capitol, curieusement au même moment nos cousins ghanéens se battaient aussi dans leur parlement. Voyez-vous c'est en Afrique qu'on voit ce genre de chose. Pour les États Unis, je trouve que c'est triste pour ce pays là qui mérite mieux" a fait observer M. Gbato. Mais si l'ensemble des journalistes était d'avis qu'il faut condamner l'attitude de Donald Trump, son assimilation aux africains faite par le SG du Synappci a par contre suscité un désaccord. Et c'est Amos Beonaho, ancien président de l'UNJCI qui a porté ce recadrage courtois mais ferme.
Guillaume Gbato, SG Synappci
Amos Beonaho, ancien président de l'Unjci
"Moi je pense plutôt que ce qui s'est passé est très important pour l'histoire et marque que le système américain n'est pas aussi infaillible que cela et que c'est un système comme les autres qui est de plus en plus obsolète et qui montre ses limites. Je ne dirai pas comme Gbato qu'il doit être en Afrique (NDLR: faisant référence à Donald Trump). En fait c'est le système qui doit être solide, sinon les individus sont les mêmes, ils ont tendance à abuser de leurs pouvoirs, à vouloir s'imposer, ils n'acceptent pas la défaite, c'est humain, ce n'est pas une histoire d'Africains. Mais le fait est que en Afrique il n'y a pas de système structurel et institutionnel qui soit aussi fort pour faire face à ce genre de menace. Donc le système américain a atteint plus ou moins certaines limites avec le système des grands électeurs qui a déjà montré une certaine fébrilité avec la dernière élection qui a vu Trump venir à la maison blanche" a t-il laissé entendre.
Ainsi l'ex président de l'Unjci bat en brèche les propos de Guillaume Gbato qui à la vérité pourraient être interprétés par certains comme le reflet d'un afro pessimisme, une volonté de stigmatisation des africains, de leur politique et mode de fonctionnement, comme si tout ce qui est noir et mauvais devrait systématiquement être identifié à l'Afrique. Heureusement que tout le monde ne pense pas ainsi.
SRANKPAWA BOUAKE Ld110121
Photos: SB
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COMMENTAIRES
GUEST_xbg4QxrAa
01-11 11:29:44Très belle analyse de la part de Amos Benaho, ancien président de l'Unjci. Merci pour cette lucidité. L'être humain, blanc, noir, jaune ou rouge, est potentiellement le même partout... Avoir des règles consensuelles et trouver la force et les moyens de les faire respecter partout et par chacun.... Ce n'est pas parce que la tendance à manipuler les textes est élevée en Afrique que nous devons nous convaincre que l'Afrique est maudite. Belkany, Nicolas Sarkozy, etc. sont poursuivis en France.
GUEST_mq0KLA4Wq
01-11 12:44:59tenir ce genre de propos c'est insulter toute l'Afrique et cela avec tous grands démocrates et homme de paix patrice Lumumba Nelson Mandela et j'en passe
TheBigbé
01-11 11:23:28Les USA sont à l'image du monde dans lequel ils vivent et dont ils ont fortement contribué à la dégradation des valeurs qui caractérisent l'homme.