Dix ans après la fin de la crise postelectorale d'avril 2010 en Côte d'Ivoire, l'ancien ministre d'État, ministre de la Défense, Moise Lida Kouassi et bien d'autres proches proches du président Laurent Gbagbo, notamment, l'ancien ministre de la Fonction publique, Hubert Oulaye Marc Arthur continuent d'être la cible des tenants du régime ivoirien. Jusqu'au moment où nous écrivions ces lignes, les comptes et avoirs de ces deux barons du Front populaire ivoirien font toujours l'objet de saisies de la part du gouvernement du président Alassane Dramane Ouattara.

Toutes les démarches entreprises par les concernés auprès des autorités ivoiriennes, des organisations de Défense des Droits de l'Homme, notamment le CNDH, ainsi que les banques où sont domiciliés leurs différents comptes, se sont avérées jusque-là infructueuses. Que reproche-t-on aux ministres Moïse Lida Kouassi et Hubert Oulaye pour mériter une telle punition qui laisse clairement à penser qu'il s'agit bien d'un plan savamment orchestré et dont le but recherché est de réduire ces deux proches proches de Laurent Gbagbo à leur propre expression.

L'ancien ministre d'État, Moise Lida Kouassi en est d'autant plus convaincu que le samedi 6 février dernier, au Baron-Bar de Yopougon, il n'a pas trouvé de mots assez durs pour dénoncer avec véhémence, tous ceux qui veulent le réduire à la mendicité. (...) " Mes comptes et avoirs sont gelés. On croyait me réduire à la mendicité pour que j'aille me mettre à genoux devant quelqu'un. Jamais ! Je resterai digne. Cette bataille, nous devons la mener avec les moyens de bord"(...), a- t-il grondé samedi devant un public acquis à sa cause. Rappelons que le ministre d'État, ministre de la Défense de l'ancien gouvernement du président Laurent Gbagbo, Moise Lida Kouassi est candidat aux législatives du 6 mars prochain à Lakota, pour le compte de la Plate-forme de l'opposition, EDS-PDCI.

Pierre Lemauvais

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