Les réactions se multiplient après la sortie du rapport 2019 du Programme d’Analyse des systèmes éducatifs en Afrique subsaharienne (PASEC). Ce rapport met en évidence la forte régression de l'efficacité du système éducatif ivoirien. Il faut souligner que le rapport PASEC 2014 indiquait déjà et je cite " le système éducatif ivoirien se positionne parmi les pays les moins efficaces en début de scolarité. Une grande proportion d'élèves (82,7% en langue et 66,2% en mathématiques) ne maîtrise pas les connaissances et compétences considérées comme suffisantes pour poursuivre leur scolarité sans difficultés". Hier mardi, sur la page facebook du syndicaliste Jean Yves Abonga, président de l'Intersyndicale des Fonctionnaires de Côte d’Ivoire (IFCI), on peut lire des propositions de solutions pour sauver l’école ivoirienne. Il s’agit du retour impératif de la dictée préparée ou dictée de contrôle. Le constat général est que le niveau de lecture des enfants au primaire est faible. Le retour de la dictée supprimée sous le ministre Amani N’guessan Michel est réclamé pour dit-on, stimuler l’esprit des enfants. L’autre proposition c’est le recrutement au CPI1 dès l’âge de 6 ans pas moins. Au titre de cette proposition, il est demandé aux inspecteurs de l’enseignement primaire publique de veiller rigoureusement au respect de cette mesures dans les écoles publiques comme privées de sorte qu'aucun enfant ne puisse passer l'examen du CEPE et de l'entrée en 6ème s'il n'a pas 12 ans. La suppression des cours de mercredi au primaire est également demandée. Les effectifs pléthoriques, avec en moyenne 90 à 100 élèves dans les salles de classe ont été aussi décriés en préconisant le retour à la Pédagogie par Objectifs (PPO).

Jaké

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