« Il s’en vient forcément dans la vie, LE temps du regard rétrospectif, ici, le mien. Et disons avec Pierre Corneille: « Le trop de confiance attire le danger » Et quelquefois il est trop tard. Je l’ai expérimenté », nous ne pouvions pas débuter cet article sans vous faire lire ce que Soro Guillaume a lui-même écrit de ses propres mains. Alors Laurent Gbagbo avait raison, il fallait se méfier d’Alassane Ouattara. Soro le sait mieux que quiconque désormais.

Loin de nous de vouloir dégrader l’image du président ivoirien Alassane Ouattara. Mais dans l’optique même de cet article il nous faut démontrer à quel point Gbagbo Laurent avait avertit les uns et les autres opposants ou futurs opposants politiques face à la montée de l’Alassanisme. À cet effet Guillaume Soro doit reconnaître que l’ancien président Laurent Gbagbo avait prédit le scénario que nous vivons actuellement. Trop borné et trop aveuglé par la réussite du moment Bogota n’a rien vu venir, regrettant aujourd’hui la trop grande confiance qu’il avait placé en son ex-allié.

Le pouvoir politique ivoirien est une force difficile à maîtriser pourtant Gbagbo était parvenu à la contenir un temps soit peu. Les même adversaires de Guillaume Soro aujourd’hui sont les mêmes que ceux de Laurent Gbagbo hier, à savoir la France. Être contre Alassane Ouattara c’est être contre la France. Le pire c’est de savoir que Guillaume Soro fut l’une des cartes maîtresse dans l’installation du pouvoir français en Côte d’Ivoire. Ce dernier est actuellement en constante attitude de regret quand il pense à ce qu’il a fait dans le passé pour ceux qui dans le présent le persécute.

Soro comprend aujourd’hui la force et la détermination de Laurent Gbagbo, il comprend que c’est avec ce dernier qu’il aurait du faire alliance pour contrer la montée de l’Alassanisme en Côte d’Ivoire. Mais les choses sont faits, les actes ont été posés et Ouattara est à la tête du pays. D’ailleurs de plus en plus d’ivoiriens s’entendent à dire qu’il est le meilleur président ivoirien de tout les temps. Ne soyons pas malhonnêtes et disons que ADO a fait de la Côte d’Ivoire un pays prospère.

Quand Gbagbo parlait personne ne voulait l’écouter, et pourtant aujourd’hui tous se rendent compte qu’il avait prédit la suite des événements en Côte d’Ivoire.

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