(Fleur Esther Aké M'bo, candidate de l'opposition à Agboville, attend le délibéré de la Cour constitutionnelle/Photo Archives)

Suite à la publication des résultats provisoires par la Commission électorale indépendante (CEI), place à la phase des contestations avec le dépôt des plaintes des candidats déclarés perdants. Si pour certains cas le conseil constitutionnel s’en sort facilement, par contre les cas des circonscriptions de Yamoussoukro et d’Agboville semblent un peu plus complexe à débrouiller.

A l’annonce des résultats provisoires de Yamoussoukro et d’Agboville, le mercure est monté d’un cran dans les QG des listes de candidatures déclarées perdantes, qui se trouvent être celles de l’alliance PDCI-EDS et de l’opposition. De fait, selon leur QG respectif, ils détiendraient les procès-verbaux de tous les bureaux de vote, dont les résultats cumulés leur donnaient la victoire.

Ainsi, avec des preuves en leur possession, ces candidats ragaillardis par le soutien indéfectible des partis politiques qui les ont mandatés, sont restés sereins et concentrés sur les dossiers de contestation.

Selon les informations relayées par la plateforme ‘’MEL ESSIS Média TV’’ proche du PDCI, les cas Yamoussoukro et Agboville nécessiteraient plus d’attention. Ce pourquoi ils seront traités en 48 heures c’est-à-dire, dans la journée d'aujourd'hui à demain par le conseil constitutionnel.

A en croire cette plateforme d’informations qui détiendrait ces informations de sources crédibles, « le juge électoral a décidé de trancher ces différends dans la plus grande clarté et transparence ».

Le moindre que l’on puisse dire, c’est que les candidats de l’opposition qui ont déposé des dossiers de contestation sont plus ou bien réconfortés dans leur démarche à l’écoute de telles nouvelles, et espèrent par conséquence que leurs requêtes seront analysées avec la plus grande attention, pour que la vérité triomphe.

Y.K

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