Après dix années de boycott du système électoral, le Front Populaire Ivoirien proche de Laurent Gbagbo reprend du service sous la bannière Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté (EDS) pour les élections législatives du samedi 6 mars prochain. Mieux, ils y vont avec le vieux parti de Côte d'Ivoire à la suite d'un accord. Lequel accord jugé "historique" par Kety Lansiné, candidat dans la circonscription de Cocody qui a accordé un entretien au journal proche du parti de la Rose, La Voie Originale.

‹‹ Depuis l’instauration de la démocratie en Côte d’Ivoire, le FPI n’avait pas encore signé un accord avec le PDCI. Le FPI l’a fait avec le RDR, ensuite il y a eu quelques accords ces 11 dernières années. Au départ, c’était un accord de collaboration, pour emmener les Ivoiriens à la Réconciliation. Progressivement, cet accord de collaboration est devenu un accord politique pour aller à des élections. Ce n’est pas encore un accord politique pour gouverner. Mais, on va y arriver ›› a-t-il expliqué puis a indiqué que cet accord est devenu ‹‹ même inévitable parce que cet accord nous a permis de trouver des accords sur 165 sièges pour ces élections législatives sur les 255 que compose le Parlement Ivoirien ››.

À en croire, le collaborateur de Laurent Gbagbo, si la coalition EDS-PDCI gagnait même 140 sièges, elle serait majoritaire car dit-il ‹‹ sur les 165 sièges, il y a 10 circonscriptions dans lesquelles nous n’avons pas trouvé d’accord. Ces 10 circonscriptions comprennent 26 sièges. Ce sont des bastions, soit du FPI (proche de Gbagbo, Ndlr), soit du PDCI. Sur les 165 sièges, 150 sont garantis. Le reste, on verra bien. Maintenant, il faut protéger notre victoire ››.

Yannick_LAHOUA

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