Si j’avais eu l’occasion d’avoir en face de moi tous les membres de l’opposition politique ivoirienne, je leur aurais tout simplement demande quand adviendra l’heure pour cet homme pétri des valeurs cardinales de la conviction vraie. Sérieusement, cette opposition donne la piteuse image de rats qui fuient le navire quand le naufrage survient. Les Soroïstes parlons-en ! Il suffit qu'un revienne d'exil ou sorte de prison qu'il renie déjà son patron comme s'ils ne voient pas l'infortune qui celle de leur leader. Que croyiez-vous quand vous vous étiez engagés dans cette aventure exaltante? Je revois encore cet homme respectable, hier, tribun hors pair au stade Félix Houphouët-Boigny et revenir sans gloire à la ''maison'', pffff
Le FPI s’est brisé en deux depuis plusieurs années déjà ; la mémoire de l’ex président Laurent Gbagbo (pourtant encore aimé par les militants de base est floutée). Visiblement, on sent qu’à l’heure des décomptes, chacun veut, comme lorsque le tonnerre gronde, sauver sa tête. Plus de conviction ! Plus d’idéologie à suivre ; il faut vivre, que dis-je, survivre, et chacun sort son plus beau sourire à l’endroit du pouvoir, on veut plaire à ce même pouvoir contre lequel, la parole chargée de discours virulents, on protestait. Pfff !
Le PDCI-RDA est désormais presque réduit au président Henri Konan Bédié, au général Ouassénan Koné et quelques lieutenants ; les autres où sont-ils ? Pas loin, ils tournent tous autour du palais, chacun arborant encore ici son plus beau sourire, pour être dans la grâce du pouvoir. Et dire que des jeunes les observent et pour certains, ils espèrent trouver en eux des modèles, des références. Tout comme le FPI, le PDCI, l’UDPCI a vu beaucoup de ces cadres, comme saint Pierre, renier la maison arc-en-ciel. Des jours pairs, on est UDPCI, on évoque et on invoque la mémoire du général Guéi, et des jours impairs, on se revêt d'un autre costume, celui du pouvoir Ado.
A la vérité, le grand problème de la politique africaine, c’est la mort des valeurs. Elles sont mortes, depuis longtemps. Tant que les valeurs ne seront pas élevées de façon nationale comme repère de nos faires et nos êtres, nous auront toujours des politiques zombies, ballottés au gré des intérêts mesquins. Le disant, je ne jette pas la pierre à tout le personnel politique ivoirien mais hélas, quand l’ivraie est tenace, le vrai grain devient invisible et nous en sommes là. Une opposition sans repère, sans agenda solide, sans conviction, dommage pour ce géant qui était en réalité un géant aux pieds d’argile.
Frederic GNEZE
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COMMENTAIRES
ReneAguibahi
02-11 10:57:34A l l'égard du fpi tu n'es pas honnête et tu n'as pas le courage de tes opinions.le foi est un parti de conviction.Cest ce que sait le parti au pouvoir Des6la fin de la guerre alors que tous les cadres se cherchaient le parti au pouvoir en a profité pour mettre sous son Boiseau les peureux. Ce n'était pas une affaire de conviction mais de sauver sa pezu