L’épineuse question du désarmement reste en suspens
Pendant la crise socio politique qu’a connue la côte d’ivoire, toute sorte d’arme est rentrée dans le pays de façon incontrôlée dans la zone rebelle. Même s’il y a eu lieu les 30 et 31 juillet 2007 une flamme de la paix à Bouaké avec la présence de Laurent Gbagbo et Guillaume Soro, de plus l’appel au dépôt d’arme des civils dès l’avènement du régime Ouattara, il est clair que ces actions n’ont pas été à leur terme dans la mesure où des civils détiennent encore illégalement des armes. En clair le désarment n’est pas effectif en Côte d’Ivoire. En démontre les violences successives notamment lors de la crise électorale d’octobre 2020 dans plusieurs villes de la Côte d’ Ivoire. A savoir Daoukro, Bonoua, Divo, Gagnoa, Yamoussoukro, Toumodi, Abengourou … où il y a eu plusieurs morts et des blessés graves. Ces violences désormais intériorisées dans le corps des Ivoiriens s’expriment en eux comme une peur et une crainte dès l’avènement des élections comme la mise en garde de l’ex préfet d’Abidjan pour ces élections législatives de mars 2021 en Côte d’Ivoire « Il faudra s'attendre à ce que les prochaines élections législatives soient encore l'occasion de violences. Les débats qui ont prévalu pendant la présidentielle referont surface », souligne L'ex-préfet d'Abidjan, Vincent Toh Bi, président de la plateforme « Nouvelle Côte d’Ivoire » dans un rapport présenté récemment à Abidjan après une tournée dans plusieurs zones « chaudes » de la Côte d’Ivoire. En ce moment cette interpellation de l’ex préfet d’Abidjan n’est pas prise au sérieux et tous les états majeurs se sont lancés dans la course à la mobilisation mais aussi en campagne même si officiellement, elle n’est pas encore ouverte. Pourtant ce point devait faire l’objet d’une campagne de sensibilisation vue la violence meurtrière qui accompagne ces élections.
Renaud Djatchi
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