Pour les législatives prochaines, , le RHDP a investit ses candidats ce mardi en présence du Président du parti au pouvoir. Une occasion saisie par Alassane Ouattara, pour revenir sur la crise avant, pendant et après l'élection du 31 octobre 2020.

«Je suis très heureux de me retrouver parmi vous à l'occasion de cette cérémonie d'investiture de nos candidat, aux élection législatives du 06 mars», a déclaré le numéro 1 du pouvoir d'Abidjan.

Par ailleurs, «Je voudrais vous souhaiter ainsi qu'à vos familles les vœux les meilleurs pour l'année 2021. je voudrais vous retirer toute ma reconnaissance pour votre engament ainsi que pour tous les effort qui ont abouti à la victoire éclatante de votre candidat que je suis, que j'ai été à l'occasion de l'élection présidentielle du 31 octobre 2020. Merci pour votre confiance. Je m'en souviens comme si c'était hier, c'était des moments difficiles. J'ai encore en souvenir le soutien massif et la demande que vous m'avez faite d'être votre candidat. A la réflexion après les épreuves que nous avons subi et les souffrance que j'ai vécu à cette occasion, je voudrais vous dire un grand merci et je pense que vous avez eux raison, nous avons eux raison».

Sur la situation sociopolitique, Alassane Ouattara a réitéré un message d'engagement pour la paix. «Nous ne pouvions pas laisser la Côte d'Ivoire dans la main de manipulateurs et déstabilisateurs. Nous devons à présent relever un notre défi tout aussi important, celui de nous donner les moyens législatives de gouverner afin de mettre en œuvre nos engagements de campagne pour une Côte d'Ivoire solidaire, prospère et en paix et je me réjouis qu'aujourd'hui notre beau pays soit véritablement en paix. Après une regrettable période de tension durant l'élection présidentielle, le dialogue politique mené par le premier ministre Hamed Bakayoko a repris et a permis la participation des partis politique de l'opposition au processus électoral, mettant ainsi fin à une trop longue et contreproductive tradition de boycott électoral».

Et d'ajouter, «Je me réjouis de ce que tous ceux qui se considère démocrates aient participés à ce dialogue politique. Ceux qui ne l'on pas fait, nous les connaissons et nous savons ce qu'ils sont. Dans un souci d'apaisement et de réconciliation, des libertés conditionnelles ont été accordées à des personnes impliquées dans les violences qui ont émaillé la période électorale. Parmi ces personnes, je voudrais citer Pascal Affi NGuessan, le président du FPI et le SG du PDCI, Maurice Kakou Guikahué».

Toutefois, «Je voudrais signaler que se sont des libertés conditionnelles, cependant les enquêtes se poursuivent afin de situer toutes les responsabilités et je dois dire que nous serons surpris des résultats de cette enquête, quant à l'applicabilité de certaines personnalités que nous pensions vraiment être des personnes de grandes sagesses et de grandes probité. Nous devons mettre fin à l'impunité et renforcer la démocratie dans notre pays. La réconciliation ne peut se faire sans justice». En ce qui concerne au RHDP, le Prado s'est félicité «du processus à la fois consensuel et démocratique qui a conduit au choix s le chois des candidats qui défendront les couleurs le 6 mars prochain».

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