Le dialogue politique vient de faire encore des heureux dans les rangs des militants de la Plate-forme de l'opposition et des organisations de la société civile. C'est le moins qu'on puisse dire. Comme la semaine dernière à Adzopé, hier mercredi 17 février, une vingtaine de militants arrêtés lors des manifestations de rue contre le troisième mandat controversé du chef de l'État ivoirien ont été remis en liberté à la prison civile de Tiassalé où ils étaient en détention préventive depuis quatre mois.
Sans être passés devant un juge, ces exécutants du mot d'ordre de désobéissance civile pris sur le théâtre des opérations par les forces de défense et de sécurité hument depuis hier, l'air frais de la liberté, grâce au dialogue politique entamé entre le régime en place et les leaders des partis politiques de l'opposition.
Lors d'une audience avec le premier ministre Hamed Bakayoko la semaine dernière, le Secrétaire exécutif du Pdci-Rda, le Professeur Maurice Kacou Guikahue qui était rentré de France après trois mois d'absence pour des raisons de santé, avait salué les efforts du gouvernement relativement au processus de normalisation de la vie politique.
Le proche collaborateur du président Henri Konan Bedié avait également encouragé le premier ministre Hamed Bakayoko à accélérer le rythme de libération des prisonniers dont le sort est directement lié aux différentes crises politiques en Côte d'Ivoire. Et dieu seul sait qu'ils sont nombreux ces prisonniers civils et militaires qui croupissent depuis dix (10) ans dans les geôles du pouvoir d'Abidjan. Parfois sans jugement.
Pierre Lemauvais
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