De la journée du 23 Décembre 2019, l’ex chef du parlement Ivoirien et leader de Générations et Peuples Solidaires (GPS), Guillaume Soro en garde un traumatisme amer. Certes, il regrette de ne pas avoir pu regagner son pays où il s’apprêtait à reprendre ses activités politiques.
Mais, l’un de ses plus grands motifs de frustration vient de la réaction de certains chefs d’états de la sous-région Ouest-Africaine qui se souvient-t-il dans un témoignage partagé ce 23 Décembre 2021 sur sa page Twitter, lui ont refusé l’hospitalité.
Entre autres chefs d’états qui ont été réfractaires à l’atterrissage de son appareil dans leurs pays, ceux du Ghana et du Bénin, dont les attitudes à son égard lui ont inspiré cette réflexion : ‘’(…) j’ai compris que le panafricanisme était creux pour certains’’.
Si ces derniers n’ont pas souhaité lui accorder l’aide nécessaire, il n’en regrette pas moins l’époque de leurs prédécesseurs car soutient-t-il : ‘’Je vous le dis : John Agyekum Kufuor n’aurait pas agi ainsi, encore moins papa Gnassingbé Eyadema, Omar Bongo Ondimba, ni Blaise Compaoré. Le leadership africain s’est fortement effondré. Ces chefs d’État, de qui on a tous médit, étaient cependant des hommes qui avaient une haute opinion de l’Afrique. Je sais ce qu’ils auraient dit : « Fiston, viens à Lomé, Libreville, Ouagadougou chez nous, on va régler ça entre nous africains. » Combien d’opposants n’ont-ils pas trouvé refuge ou asile au Burkina, au Togo, au Bénin, au Gabon et en Algérie où l’illustre homme d'état et héros africain Nelson Mandela se réfugia et même obtint un passeport de ce pays pour mener ses activités clandestines de l’ANC !’’.
Combien de temps devra-t-il encore ruminer son exil ? La question ressurgit à l’aune du dialogue politique…
Raoul Mobio
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