Agents de sécurité privée de Côte d’Ivoire : Bientôt la fin des difficultés

Quasi inexistence de statut juridique, mauvaises conditions de travail, rémunération au rabais, telles sont les réalités des agents de la sécurité privée en Côte d’Ivoire.

Le syndicalisme se présente comme un moyen de pallier ces difficultés.

Ainsi, dans le cadre de la transformation des syndicats, la Friedrich-Ebert-Stiftung en collaboration avec le SYNAS-CI (Syndicat National des Agents de Sécurité de Côte d’Ivoire) ont organisé du 07 au 13 février 2021, à Bouaké et à Yamoussoukro (Centre), un programme d’ateliers portant sur la formation aux techniques de recrutement afin de renforcer les capacités des agents de sécurité et de susciter dans le secteur, une prise de conscience collective.

Pour M. Kouamé Séraphin, Conseiller politique à la FES, un syndicat est un groupe professionnel qui agit dans le but d’améliorer les conditions de vie, d’amélioration de salaire et de travail de ses membres.

D’où l’importance pour les agents de sécurité de se faire syndiquer afin d'oeuvrer plus facilement pour l'atteinte de leurs objectifs, que sont la défense et le respect des droits des travailleurs et travailleuses de ce secteur.

La Friedrich-Ebert-Stiftung et son partenaire le SYNAS-CI comptent favoriser ce reveil syndical.

Rappelons que le secrétaire général du Syndicat national des agents de sécurité de Côte d’Ivoire (Synasci), M. Marius Ouraga, a été investi le samedi 20 février 2021, pour un mandat de cinq (05) ans.

La cérémonie s’est déroulée à l’hôtel La Rose Blanche de Cocody Angré, en présence d’Elie Boga Dago, secrétaire générale de la centrale syndicale Dignité, et de nombreux syndicalistes et membres de la société civile.

Les agents de securité sont invités à adherer en grand nombre au SYNASCI en vue de former ensemble, une force de negociation.

Yanzu Donald Ackiley

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