Les Nigériens ont voté ce Samedi 20 Février 2021, pour le second de l’élection présidentielle, mettant aux prises Mohamed Bazoum, candidat du parti au pouvoir, le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS) et l’ex chef d’état, Mahamane Ousmane, candidat du Renouveau Démocratique et Républicain (RDE-Tchanji).
Cette exemplarité démocratique, plutôt singulière dans l’espace politique sous-régionale, n’a pas échappé à l'œil critique de la directrice de la structure de communication politique, ImaGGe et ancienne directrice générale de Radio France Internationale (RFI), Geneviève Goetzinger qui commentait : ‘’Entre le dauphin de Mahamadou Issoufou, Mohamed Ousmane, les des sont jetés. Quelles que soient les contestations de ce processus, restera le mérite de la présidence du Niger d’avoir respecté une constitution qui interdit 3 mandats’’.
Un tacle subtil adressé aux dirigeants Ivoirien et Guinéen, Alassane Ouattara et Alpha Conde, dont les 3emes mandats ont fait l’objet de vives contestations dans leurs pays respectifs et à l’extérieur.
Contrairement à ses homologues de la Côte d’ivoire et de la Guinée-Conakry, Mahamadou Issoufou, président sortant du Niger, a décidé de ne point briguer un 3ème mandat après avoir été successivement réélu en 2011 et 2016.
Raoul Mobio
Content created and supplied by: RaoulMobio (via Opera News )
COMMENTAIRES