Le 6 mars prochain, sauf modification du calendrier électoral, les Ivoiriens seront appelés aux urnes pour élire leurs Représentants à l’Assemblée nationale. Des candidats issus des partis et mouvements politiques seront soumis à leur appréciation.
Dès l’annonce du chronogramme du processus électoral et de l’ouverture des dossiers de candidature pour les législatives du 6 mars prochain, toutes les chapelles se sont mises en branle pour marquer leur présence sur toute l’étendue du territoire, c’est-à-dire dans les circonscriptions retenues pour abriter le scrutin. Pendant que le parti au pouvoir jauge la capacité de ses différents candidats capables de lui rapporter un triomphe éclatant à l’hémicycle, l’opposition tâte une stratégie d’alliance au sein d’une plateforme pour s’arroger la majorité parlementaire. Dans bien des cas, les partis de Bédié et de Gbagbo n’ont pas réussi, dans les concertations, à garantir un bloc homogène avec leurs alliés face au parti d’Alassane Ouattara. Qu’à cela ne tienne, ils iront aux législatives avec les hommes et les moyens du bord.
A cet effet, le parti au pouvoir, le RHDP, pour mettre toutes les chances de son côté, afin de permettre à Alassane Ouattara de gouverner sereinement, a décidé de pouvoir à tous les sièges. Il a présenté 255 candidats pour 255 sièges disponibles au Parlement. Le PDCI envoie de 136 candidats en mission. Quant à EDS qui soutient Laurent Gbagbo, il a « placé » 103 candidats pour une offre estimée à 255 sièges. Par ailleurs, il faut prendre en compte les listes communes élaborées par ces deux grands partis politiques de l’opposition.
Pascal Affi Nguessan, après l’épisode de 2016, revient à nouveau à la charge avec 66 candidats. LIDER de Mamadou Koulibaly est également sur la ligne de départ, mais avec seulement 8 candidats. Ex-membre fondateur du RHDP, le président de l’UDPCI a réussi à positionner 13 candidatures. Toutefois, dans son alliance avec le FPI de Pascal Affi Nguessan, l’UDPCI et le COJEP, le Dr. Albert Mabri Toikeusse et ses alliés iront à l’assaut de 30 sièges.
La question que se pose une bonne partie de l'opinion est la possibilité pour l'opposition dans son ensemble à pouvoir se remettre à nouveau au sein d'une plateforme commune au Parlement, après ces législatives pour constituer un front commun contre le parti au pouvoir.
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COMMENTAIRES
FofanaMohamed_03
01-27 02:05:27C'est pitoyable une opposition incapable de présenter des candidats dans tous les circonscription électoral et qui fait du bruit toujours nous les ivoiriens nous les ivoiriens nous ivoiriens le peuple le peuple le peuple on dit élection vous êtes incapable de couvrir tous le territoire ooooh honte à vous les opposants bande de menteur et manipulateur