L’annonce ce Jeudi 18 Février, de l’évacuation à Paris du chef du gouvernement Ivoirien, Hamed Bakayoko, a provoqué un véritable branle-bas sur les réseaux sociaux en Côte d’ivoire. 

Reprise par les médias internationaux, l’information n’a pas manqué de réveiller dans l’opinion publique, ce traumatisme né de la douloureuse évacuation, 9 mois auparavant du prédécesseur d'Hamed Bakayoko, Amadou Gon Coulibaly, dans des conditions similaires. 

Ce scénario qui l'on s'en souvient, s'est achevé dans des conditions tragiques avec la mort brutale du dauphin politique de l’actuel chef d’état, Alassane Ouattara, les Ivoiriens le redoutent. 

Dès le début de la soirée de ce Jeudi 18 Février, les quelques avis recueillis par téléphone à travers le pays, le confirment. Comme Herman Yapi à Marcory, le souligne : ‘’C’est vrai que moi-même, je ne suis pas pour le RHDP, mais sincèrement, cela me ferait de la peine que quelque chose arrive à mon premier ministre…je sais qu'avec la prière, ça va aller’’. Arlette à Agboville ne voit d’ailleurs pas les choses autrement. 

Pour elle, ‘’le peuple doit s'unir pour prier’’ pour celui qu'elle se plaît à appeler son ‘’premier ministre choco’’. Il est évident. Le successeur de Gon Coulibaly à la primature jouit d’un capital sympathie non négligeable auprès des populations. N'guessan, étudiant, résidant lui aussi à Marcory, se dit même ‘’convaincu qu’il reviendra très vite, et en pleine forme’’. 

Prier, prier et encore prier, voilà le maître-mot qui revenait constamment dans la plupart de nos échanges. 

Ce retour, beaucoup l’espèrent pour bientôt. Et à Abidjan comme ailleurs en Côte d’ivoire, on continue de croiser les doigts.

Raoul Mobio

Content created and supplied by: RaoulMobio (via Opera News )