Ce Dimanche 31 Janvier 2021, la Commission Électorale Indépendante (CEI) publiait la liste des candidatures validées pour les élections législatives du 06 Mars prochain.
Parmi les candidats en lice pour ce scrutin, ceux de l’opposition politique, dans sa majorité, excepté le mouvement Générations et Peuples Solidaires (GPS) de Guillaume Soro et le COJEP de Charles Blé Goude.
Contrairement au parti de l'ex pensionnaire de la prison internationale de Scheveningen à la Haye, qui s’est désisté par frustrations, annonçant dans le même temps, son retrait de toute plateforme de l’opposition, le mouvement de Guillaume Soro a, depuis la fin de la crise électorale, refusé de s’associer au dialogue politique avec le pouvoir en place.
Réfractaire face à toute idée de discussion avec le régime de son ancien mentor, l'ex chef du parlement Ivoirien semble sur de son affaire.
Ni la main tendue de son rival, ni un retour dans la compétition électorale ne semblent faire partie de ses priorités. Conscient de l’échec programmé du processus électoral et de la déroute plus que probable de l’opposition, Guillaume Soro n’a pas hésité à se démarquer de ses alliés du front anti-3eme mandat.
Résolument ancré dans sa position de rigidité vis-à-vis du pouvoir en place, l'ex PAN pourrait dans les tous prochains mois, devenir le principal interlocuteur du pouvoir, en attendant patiemment que les pro-législatives s'enfoncent. Les signaux de la débâcle sont déjà alarmants.
Divisée entre deux grands blocs, le projet d’unicité des candidatures des plateformes face au RHDP, a été cassé avant l'heure, avec la mise en-avant des intérêts personnels et stratégiques des principaux leaders de l’opposition.
En cas d’échec du processus électoral en cours, avec en toile de fond, une crise encore plus profonde au sein de l’opposition, l’ancien premier ministre devrait alors apparaître comme la seule figure crédible dans cette opposition, dont le discours est resté cohérent depuis sa rupture d'avec Alassane Ouattara.
Comme le prédisait d’ailleurs l'un de ses conseillers spéciaux, le professeur Mamadou Traoré dans un post sur Facebook ce Lundi 1er Février, l’hypoth d'un dialogue direct entre Guillaume Soro et le pouvoir en place, n’est pas à exclure.
Surtout, si les frictions s’amplifient au sein de l’opposition, dont l’émiettement n’est visiblement qu’une question de semaines.
Raoul Mobio
Content created and supplied by: RaoulMobio (via Opera News )
COMMENTAIRES
GUEST_84rQgVGLe
02-03 22:05:24Donc c ' est ça qu'il attend ? SInon ce sera quoi encore !