Les législatives seront rudes dans la région du Gontougo, région natale du ministre Kobénan Kouassi Adjoumani du RHDP.Candidat pour le compte du Pdci-Rda, son parti, dans la circonscription de Assuéfry, Transua, communes et Sous-préfectures, Kobénan Tah Thomas, vice-président du parti, dit, dans l’entretien qui suit et réalisé par le confrère Le Nouveau Réveil, comment se prépare la bataille prochaine. Morceaux choisis par africanewsquick.net.
(…) Quels atouts pèsent en votre faveur, selon vous ?
Mes seuls atouts reposent sur la détermination des nombreuses personnes, qui, chaque jour, nous expriment leur sympathie et leur volonté de voir leur compagnon dans le futur Parlement. Ces populations estiment que le progrès et le développement de notre pays partent par des Institutions responsables. Et notre longue expérience peut aider à donner à cette Institution la teneur.
Comment se dessine la bataille, selon vous, dans votre circonscription ?
Rude. Très rude même. Dans notre circonscription, il y a des adversaires importants à qui je dois du respect, mais nos atouts et nos chances de victoire sont réels.
Votre parti, le Pdci-Rda, a-t-il encore ses racines profondément enfouies dans le Zanzan ?
Je voudrais vous retourner la question, vous qui savez investiguer. Quel a été l'impact de la désobéissance civile en octobre dernier ? Je ne parlerai peut-être seulement que du Gontougo et particulièrement de la circonscription Assuéfry, Kouassia-Nanguini et Transua, communes et Sous-préfectures. Là-bas, les populations ont montré que nous avons de la ressource autant en octobre 2018 qu'en octobre 2020. C'est vrai que seul le résultat de la prochaine élection prouvera ce que nous disons. Donc attendons de voir.
La région du Gontougo se présente comme un défi à relever. L’opposition a-t-elle une carte à jouer?
Je ne pense pas que la région du Gontougo soit un défi particulier à relever, bien que tous les candidats de l'opposition y vont avec détermination et avec beaucoup de confiance. Le Pdci-Rda a perdu le pouvoir d'Etat depuis 1999; soit plus de vingt ans aujourd'hui. Il a subi tout type de tribulations, mais il reste toujours une force politique sûre sur la scène. Voilà ce qui est important pour nous. Et le Gontougo est à l'image de nombreuses régions de la Côte d'Ivoire. La seule carte que nous avons à jouer dans un premier temps, c'est celle de la démocratie apaisée. Si nous pouvons passer le cap de la menace des violences post-électorales, ce sera une bonne chose déjà.
Morceaux choisis par Gilles Richard OMAEL
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COMMENTAIRES
GuyTressia
02-04 13:08:26quand c'est dur, seuls les durs avancent. courage à vous.
RikojeRiko
02-05 09:17:54pour y avoir travaillé je confirme que la bataille sera effectivement rude. propos humbles sage et dignes du futur député élu au soir du 06 mars 2021.
GUEST_ERzMpB1N7
02-04 14:24:34W9