C’est devenu l’un de ses passe-temps favori. « Remettre » les uns et les autres des détracteurs du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Lui, c’est le député Touré Alpha Yaya. Ou encore, l’honorable « TAY ».

Depuis la semaine dernière, la nouvelle de la formation d’un nouveau gouvernement, continue encore de faire parler. Ainsi, à peine nommé, le nouveau Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, ne cesse de recevoir des messages de « félicitations ». 

Si cet acte peut être considéré comme une norme pour les cadres d’un même parti politique et ses alliés, la réaction des partis de l’opposition, reste toujours bien scrutée. A la vérité, il s’agit de savoir comment ils vont percevoir cette nouvelle. 

C’est d’ailleurs ce qui pousse certains partis de l’opposition à ne point se prononcer lorsqu’il y a nomination au sein du parti au pouvoir. Normal, étant donné que ce n’est pas de leur ressort. 

Toutefois, il y en a des opposants qui dérogent bien souvent à cette règle et confondent du coup leur position d’opposants. C’est en cela que celle du président du Front Populaire Ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan, continue de faire parler. 

S’il ne s’était pas encore prononcé sur cette question, cela n’aura pas tardé… Le député de Gbon commune, Touré Alpha Yaya, a profité de l’occasion pour « tacler » l’ancien Premier ministre ivoirien. 

Pour lui, « il est inconcevable de ne valider un mandat et par la suite, venir soutenir la nomination de son (mandat) Premier ministre ». « Tu ne veux pas du 3e mandat, Tu appelles à la désobéissance civile mais tu veux être Ministre pendant le 3e mandat. Jeune que la terre te soit légère... Réveillons nous chers jeunes et luttons pour l’intérêt général... », a dénoncé le cadre du parti au pouvoir. 

Cette sortie, il faut le dire, fait suite, à de nombreuses réactions des observateurs de la sphère politique ivoirienne. Ces derniers, à vrai dire, disent ne pas comprendre le message de « félicitations » d’Affi N’Guessan, à la faveur d’un pouvoir qu’il juge « d’anticonstitutionnel ». 

Et ces personnes de sous-tendre que cette réaction du président du FPI, s’inscrit, juge dans le cadre d’avoir un poste ministériel au sein du nouveau gouvernement de Patrick Achi. On saura dans les prochains jours si ces accusations étaient vérifiées ou non. 

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