Depuis qu'il a démissionné de son poste de préfet d'abidjan, Vincent toh bi irié entreprend de nombreuses initiatives pour amener les filles et fils de la côte d'Ivoire à la réconciliation . Cette mission , l'ex préfet la prend à coeur joie et y met tout son sérieux . Le tout, en adoptant une posture pragmatique et neutre.

Une neutralité qui gêne ?

Le faite que Vincent toh bi irié ne prenne pas parti pour un camp politique et se met en retrait des querelles partisanes , a tendance à irriter certains partisants des différents partis. Ceux ci , veulent sciemment que l'ex préfet cesse de tergiverser et affirme concrètement ; son idéologie politique et nomme le parti auquel il appartient . Les partisans de l'opposition, souhaitent qu'il prenne position pour dénoncer les tares et abus du parti au pouvoir . Les partisants du parti au pouvoir souhaitent également qu'il critique les actions stipendiés et fallacieuses de l'opposition. Toh bi irié lui reste ferme sur sa position.

L'explication de sa posture ?

A ces individus qui souhaitent qu'il montre officiellement son affiliation politique, l'ex prefet d'abidjan a répondu ceci : « Je ne sais pas quel deal les partis politiques, les acteurs politiques ont fait entre eux avant. Apparemment, je vois dans la presse qu’ils se rencontrent et se parlent . Je ne sais pas ce qu’ils se disent ou se sont dit sur la Constitution et sur le processus politique en cours et vous voulez que je supporte un camp ou un autre >>.

Ainsi toh bi irié enonce explicitement pourquoi il rechigne à prendre position au niveau du débat politique. Il préfère laisser la politique aux politiciens , car ceux ci savent ce qu'ils font et se disent . Sa mission , s'articule donc autour de la résolution des conflits, et il ne compte pas s'arrêter .

Ses missions en tant que gestionnaire de conflits ?

L'ex préfet a réparti en quatre, les missions qu'ils effectuent dans la gestion des crises qui surviennent et entachent le tissus sociale .

Sa mission première est de désarmer les coeurs en cas de confits , en appelant a l'apaisement et en rassurant les différents camps pour la suite. La deuxième est de situer les responsabilités, quand le calme revient , cette étape il l'a qualifie de l'étape de l'accusation véhémente. La troisième , c’est l’étape plus calme des solutions et recommandations qui ont découlé de la deuxième étape et qui prennent en compte tous les problèmes et toutes les aspirations du peuple, qui apportent une réponse à toutes les causes du conflit . Et enfin La quatrième étape , c’est la mise en place par l’Etat des Institutions et des Lois qui permettent d’assurer l’exécution et le suivi des recommandations et solutions de l’étape 3

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