Singa Mireille Guéi, l'une des fille du Général Robert Guéi, le chef de la transition militaire de décembre 1999 à octobre 2000, avec le CNSP qui a renversé le président Henri Konan Bédié du PDCI, est candidate aux élections législatives à Biankouma, dans le fief de son défunt père.

Elle a été désignée candidate de l'Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire (UDPCI) de l'ex-ministre Albert Mabri Toikeusse. Elle sera en face d'un transfuge de l'UDPCI, Dély Mamadou, qui pendant longtemps a été un proche de Mabri, en tant que son chef de cabinet durant de longues années.

Député sortant, cadre de Générations et peuples solidaires (GPS) de Guillaume Soro, Kando Soumahoro ne se représente pas. Il l'avait fait savoir à sa sortie de prison et pour être conforme à la ligne de son mentor qui consiste à ne pas participer aux élections législatives.

Kando Soumahoro a donc apporté tout son soutien à Singa Mireille Guéi, la fille du Général Robert Guéi, dont la popularité dans la région est restée intacte, près de 20 ans après son assassinat à Abidjan, en marge des soulèvements du 19 septembre 2002.

"La fille du général Robert Guéi cet homme humble que j’ai pratiqué et qui a même souvent tenu à ce qu’on mange dans la même assiette candidate, cet homme qui a su faire de Biankouma la destination de l’espoir, l’oncle du général Vagondo Diomandé, si ce n’est pas le monde à l’envers, ni moi, ni le Ministre Général Vagondo ne saurions-nous opposer publiquement à elle", a déclaré le député Kando Soumahoro, sur sa page Facebook.

Et celui-ci d'ajouter, en termes clairs : "C’est ainsi que nos intelligences entreront en jeu. Pour moi, pour rien au monde je ne combattrai un seul enfant de celui qui ne m’a jamais fermé sa porte même dans nos contradictions". C'est donc l'une des raisons pour lesquelles il ne s'est pas porté candidat.

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