Au regard de ce qui s'est passé dans le microcosme politique ivoirien ces dernières années, il apparaît de façon claire et évidente que les législatives du 6 mars prochain constitueront une sorte de référendum pour départager la thèse soutenue par le pouvoir d'Abidjan et la thèse soutenue par l'opposition. Personne n'est sans ignorer que les deux camps ont eu une approche différente quand à la perception de la question électorale en Côte d'Ivoire. Là où le pouvoir s'est attelé à organiser toutes les élections constitutionnelles, l'opposition les a boycotté. Maintenant que cette opposition est revenu à de meilleurs sentiments, elle a pris place dans le starting-blocks des législatives. Ce qui n'est pas mal en soi. Mais soyons lucide et objectifs. En effet, l'opposition ne part -t - elle pas handicapées par ses choix antérieures ? En outre, ses choix n'ont-ils pas donné une longueur d'avance au pouvoir.? En privant son électorat durant dix ans de participation aux différents scrutins , cela n'a- t- il pas tué en lui le réflexe des élections ? Saura - t -elle trouver les mots justes pour le remotiver après l'épisode de la présidentielle ? Les réponses à cette série de questions permettront de voir un peu ce que sera le sort de l'opposition lors des législatives à venir.
D'abord les différents boycotts n'ont pas permis aux sympathisants de l'opposition d'être présents dans la question du recensement électora de façon significative. Ceci est un gros handicap. Car tous ceux de leurs militants qui ont changé de lieu de résidence, en suivant le mot d'ordre de boycott du recensement électoral n'ont pas pris des mesures dans ce sens. Ils constituent des voix perdues pour elle. Sur ce point, le pouvoir a une longueur d'avance. Toujours dans la même veine, la longue absence qu'elle a infligé à ses électeurs a fini par créer en eux une sorte de lassitude. Ce qui nécessite une remobilisation des troupes. En a -t- elle la capacité ? J'en doute fort vu le fait qu'elle a eu du mal à remplir le Felicia lors de son meeting de contestation de la présidentielle, alors même que toutes les grosses ''tetes'' de l'opposition étaient au rendez-vous.
Comme on le voit, par sa propre faute, l'opposition a dressé et déblayer le chemin du raz de marée du pouvoir.
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COMMENTAIRES
GUEST_qYxjXbN8P
02-02 21:17:16Mon cher, tu ne dis pas vrai. Moi même je suis allé m'inscrire sur les listes électorales et je n'ai pas voté. Si la CEI était vraiment une structure vraiment indépendante, elle allait dire la vérité aux Ivoiriens. Car la présidentielle a été largement boycottée. Et les 53% des électeurs inventés par la CEI sont une farce.
elshaddaicreat
02-02 21:02:25tu as oublier l'autre indica
GUEST_0jrdlJNz6
02-02 20:56:44journaleux yako!