Kouadio Konan Bertin dit KKB était face aux patrons de presse. Dans les échanges, il s'est prononcé sur la question du directeur de cabinet du président du PDCI. "Que tout le monde comprenne très bien qu’on ne peut pas continuer à brûler dans ce pays", a-t-il répondu au journaliste du Nouveau Réveil (proche du PDCI) qui lui a posé la question.

"En ce qui concerne la libération de N’dri Narcisse, directeur de cabinet du président Bédié, que fait le ministère de la Réconciliation ?", telle a été la réponse qui lui a été posée.

"C’est bien que les partis politiques attendent la libération des prisonniers. Mais, il faut déjà se réjouir et saluer ce qui a déjà été fait. Nous y travaillons au quotidien. Ce sont des dossiers qui sont devant la justice, on travaille sur ces dossiers-là, au cas par cas", a d'abord commenté le ministre de la Réconciliation.

"Il ne faut pas s’imaginer que quelqu’un a brûlé, a tué et du jour au lendemain, au nom de ce qu’on veut aller à la paix, au dialogue, les gens sortent comme ça, non. Chaque cas est étudié au nom du droit, de la justice et puis quand on peut donner suite, on donne suite. C’est ce qui a prévalu pour tous ceux qui ont été libérés pour l’instant. Le processus est en cours", a répondu le transfuge du PDCI, au journal proche du PDCI.

"Notre souhait, c’est que tout le monde recouvre la liberté mais à la clé, il faut que tout le monde comprenne très bien qu’on ne peut pas continuer à brûler dans ce pays-là impunément et tout le temps. Il faut que ça soit clair", a martelé KKB.

Avant de conclure sur ce chapitre, en ces termes : "Chacun, dans ce qu’il appelle son parti politique, doit avoir un rôle d’éducateur. Il faut éduquer nos militants, il faut les sensibiliser à l’effet qu’on ne tue plus, qu’on ne brûle plus. Sinon pour le reste, j’ai pris part à toutes les séances du dialogue politique. En tant que ministre de la Réconciliation dans ce processus-là, je n’ai pas de choix. Dans ce processus-là, croyez-moi, ce n’est pas tout qui se fait devant les micros et devant les caméras. Et puis, l’action gouvernementale, c’est un tout, c’est la solidarité, nous travaillons ensemble".

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