L’ancien président, après un long procès, a finalement été acquitté de crimes contre l'humanité en première instance en janvier 2019 et remis en liberté provisoire en Belgique.

Depuis son exil bruxellois, il espère regagner sa terre natale. Ses proches, Assoa Adou et Danon Djédjé ont d’ailleurs été commis pour discuter avec le gouvernement ivoirien concernant les modalités du retour de leur leader. Mais jusqu’ici, ce dossier reste sans suite. De quoi susciter diverses interrogations sur les réelles motivations du pouvoir en place.

Le régime Ouattara voudrait-il toujours maintenir l’ancien prisonnier de Scheveningen hors des frontières du pays ? Voici la position du Chef de l’Etat Alassane Ouattara sur le sujet.

Lors d’une interview aux médias France 24 et RFI, le président ivoirien a expliqué qu’il reste favorable au retour de son prédécesseur au pouvoir. << Laurent Gbagbo va rentrer, il n'y a aucun problème (...) je prendrai les dispositions pour qu'il puisse rentrer >>, a déclaré le chef de l’Etat ivoirien.

Rappelons que Laurent Gbagbo a été condamné par contumace à 20 ans de prison par la justice ivoirienne pour l'affaire dite du "braquage de la BCEAO", lors de la crise post-électorale de 2010-2011. Cette condamnation reste un obstacle majeur à son retour au pays. Car s’il entête à revenir sans l’accord du pouvoir en place, l'ancien prisonnier irait directement en prison. Pour l’heure, Son excellence Alassane Ouattara << ne compte pas l'amnistier >> mais << compte prendre une décision qui facilite son retour >>.

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