Après les élections du 31 octobre 2020 catastrophée par une barbarie inouïe allant parfois à des actes de violences inqualifiables, le champ est désormais laissé aux législatives. Dans cette atmosphère préélectorale, l’enjeu est de taille pour les responsables gouvernementaux du parti au pouvoir. Autrefois élu sous la bannière RHDP de façon assez « facile », les ministres du parti au pouvoir devront faire face à une adversité tranchante qui rendra la tâche de ces derniers ardue.

(Photo d’illustration)

 « Nous allons aller à ces élections en rangs serrés afin de limiter les déperditions de voix et d’avoir le maximum de sièges au parlement. Nous devons montrer que le RHDP est minoritaire », avait martelé Gnamien Konan à l’occasion d’une conférence de presse. Une déclaration qui montre déjà que le RHDP aura du fil à retordre dans ces législatives.

Selon certaines informations que nous avons en notre possession, du ministre Cissé Bakongo à Sidi Touré en passant par Adama Bictogo, le pari est risqué, car, selon certains dignitaires du gouvernement la mise en place d’un vrai gouvernement est souvent sujette aux législatives. En d’autres termes, c’est le résultat des élections législatives qui définit la formation réelle d’un gouvernement politique. Ainsi, les postes se sentent-ils déjà menacés par ces législatives. Pourtant l’opposition montre une ténacité inébranlable pour faire chuter le régime en place dans cesdites élections.

Zirkov

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