Des hommes du général Abdel Fattah al-Burhane ont arrêté tôt ce matin lundi 25 octobre 2021 plusieurs dirigeants soudanais à leur domicile après des semaines de tensions entre les autorités militaires et civiles de la transition dans ce pays de l'Afrique de l'est. La plupart des ministres dont le premier ministre Abdalla Hamdok et les membres civils du conseil de Souveraineté qui chapeautent la transition au Soudan ont été mis aux arrêts, a confirmé le ministère de l'information.
L'armée soudanaise a arrêté plusieurs dirigeants civils de la transition. De nombreux
manifestants hostiles au coup d'État sortis dans les rues de la capitale Khartoum et plusieurs autres villes du pays alors que les syndicats appellent à la désobéissance civile pour barrer le chemin à ce coup de force des militaires. Les militaires ont pris le contrôle de la télévision publique. Les diplomaties européennes et américaines, inquiètes du dénouement de ce coup de force sont dans l'expectative.
Il faut noter par ailleurs que l'arrestation des ministres civils du conseil de transition à moins d'un mois de la date prévue de transmission du pouvoir des militaires aux civils met une fois de plus le feu aux poudres dans ce pays de l'Afrique orientale. Les forces armées détiennent dans un lieu non identifié le Premier ministre de la transition soudanaise, Abdalla Hamdok qui a été arrêté suite à son refus de soutenir ce "coup d'État" a rapporté le ministère de l'information dans un communiqué.
Le chef du conseil militaire soudanais, le Général ABDEL AL-BURHANE, le nouvel homme fort du pays à indiqué avoir instauré l'état d'urgence et la dissolution du gouvernement. Il affirme par ailleurs qu'un nouveau gouvernement dirigera le pays jusqu'aux élections de 2023.
Plusieurs gouverneurs de province ont également été demis de leur fonction. Les communications téléphoniques et internet sont coupées et les voies menant à l'aéroport sont bloquées et le trafic aériens interrompu.
Goffry
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