Le Sénégal est en proie à des violences inédites depuis les premières heures de la matinée de ce Vendredi 05 Mars.

À l’origine de ces heurts qui ont embrasé la capitale Dakar et plusieurs autres localités de l’intérieur du pays, l’arrestation Jeudi, du principal opposant, Ousmane Sonko poursuivi dans une affaire de violence sexuelle sur une employée d'un salon de massage. 

Dans l'opinion publique Sénégalaise, cette escalade politico-judiciaire est interprété comme une tentative de l'actuel chef d’état Macky Sall, d’éliminer politiquement son rival le plus sérieux avant la présidentielle de 2024, pour laquelle l'on soupçonne le dirigeant Sénégalais de vouloir briguer un 3ème mandat. 

Dans une analyse qu’il nous faisait de la situation politique au Sénégal où il réside partiellement, Adama Coulibaly, patron du groupe de presse, Global Media à Bamako au Mali, comparait le sort infligé à Ousmane Sonko à celui de Guillaume Soro. 

Pour ce journaliste Malien, les deux personnalités se rejoignent essentiellement de par leur charisme. ‘’Persécutés par les pouvoirs en place’’, comme il le souligne, le confrère estime que ces deux figures représentent l’avenir dans leurs pays respectifs sur le plan politique. 

Cependant, note-t-il, ce qui les éloigne, reste le passé de Guillaume Soro, qui de Septembre 2002 à Avril 2011, a dirigé la rébellion des forces nouvelles contre le pouvoir de Laurent Gbagbo. 

Sonko et Soro, futurs dirigeants de leurs pays ? L'analyse d’Adam Coulibaly pourrait être remise au goût du jour dans les années à venir. 

Raoul Mobio

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