L'imam Dicko dont le rôle a été déterminant dans la mobilisation populaire qui a provoqué le coup d’État militaire contre le président déchu Ibrahim Boubacar Keïta, est un activiste très en vue sur les réseaux sociaux. Il fascine, intrigue et révolte les pieux qui voient d'un mauvais œil son implication dans la politique.
Mais qui est l'imam Mahmoud Dicko? Celui-là même qui aime répéter qu'un « Imam est aussi un citoyen ayant forcément un avis comme tout Malien ».
Voici une ébauche de la vie de ce célèbre religieux peu orthodoxe relatée par apanews.net. Selon notre source, ce natif de Tombouctou en 1954, issu d'une famille de lettrés musulmans, est le fils d'un érudit peul et d'une femme arabe appartenant à la très réputée tribu des Kountas, considérés comme les « dépositaires » de la voie soufie de la Kadririya dans le Grand Sahara et l'Afrique de l'Ouest. Après un apprentissage initial du Coran et de la langue arabe auprès de sa famille et de grands maîtres de sa région natale au Mali, il se rend en Mauritanie alors qu'il a à peine seize ans. Installé à Boutilimit, petite cité en plein désert située à 150 kilomètres à l'est de Nouakchott, la capitale, il s'y inscrit à l'Institut des études islamiques, un établissement construit par la France, alors puissance coloniale, en 1956. C'est le premier établissement du genre fondé en Afrique de l'Ouest qui dispose a cette époque d'un double programme scolaire moderne et religieux. Cet institut, dont la réputation dépasse déjà largement la sous-région, accueillait des étudiants venant du monde entier, y compris des Occidentaux. Après son séjour en Mauritanie, Mahmoud Dicko se rend en Arabie saoudite, où il s'inscrit à la célèbre université de Médine, considérée comme le grand centre de diffusion de l'Islam wahhabite. La doctrine officielle du royaume des Saoud. S'est-il converti à ce courant lors de ce séjour ?
L'Imam Dicko, qui par le passé s'était déclaré publiquement « wahhabite », ne le dit plus. Ses amis qui aiment rappeler son opposition « radicale à toute violence » préfèrent le décrire comme « un simple musulman » ou un « islamiste centriste ( c'est-à-dire modéré) sinon « un salafiste quiétiste comme tant d'autres de même obédience ».
Ainsi donc nous nous en savons un peu plus sur l'Imam Mahmoud Dicko qui n'est plus à présenter sur la scène politique malienne.
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COMMENTAIRES
sidLo
01-26 10:13:01il n'est rien qu'un salafiste aux ordres des touarègues du nord Mali
1qa2ws
01-26 09:55:16faux imam ,mais vrai affairiste
GUEST_v2WY9DVD0
01-26 15:19:43rien dit