Certains lecteurs seraient tentés de penser qu’il s’agit d’une injonction en l’air mais quand on est informé de l’actualité du moment qui a trait à la résurgence de la maladie à virus Ebola et l’avènement des variants du Coronavirus, on comprendra mieux cette mesure particulière.
C’est un secret de polichinelle que d’affirmer que le virus Ebola est aux frontières Ouest de la Côte d’Ivoire. Et l’on se rappelle la célérité avec laquelle l’Etat ivoirien avait pris en son temps des dispositions, lorsque la maladie était apparue en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone ; justifiant ainsi la gravité de la pandémie. Si la Côte d’Ivoire n’a enregistré à cette période aucun cas officiel, il n’en demeure pas moins que le danger est à nos portes.
Déjà, des initiatives sont prises par l’Etat mais les populations les suivent à peine. Nous sommes donc à mesure de les interpeller sur le fait que les maladies sont réelles malgré l’absence de victimes déclarées pour l’heure.
En Côte d’Ivoire, il est certes reproché à nos autorités de ne pas pouvoir faire face aux problèmes dans le temps mais il est bien de noter l’incivisme des populations qui défient l’Etat par le non-respect des mesures prises par les autorités et les gestes barrières.
Sinon, comment comprendre que le gouvernement décide que le masque soit porté dans les lieux publics et que dans les bus, les marchés, les gares, les rues, des personnes ne le portent pas ou le portent au menton et ne sont guère inquiétées ?
Le problème réside ailleurs, il s’agit d’une défiance à l’autorité de l’Etat qui devrait prendre des mesures plus rigoureuses. Pour l’individu qui ne supporte pas le port du port, « va et reste chez toi ».
La période des campagnes électorales constitue une autre paire de manches pour les gouvernants qui sont partagés entre la nécessité de prendre des mesures rigides pour préserver la vie des citoyens et celle de laisser à chaque candidat le soin de librement battre campagne et haranguer les foules.
Mais là encore, on pourrait recommander le port du masque et le respect des mesures barrières en insistant sur le fait qu’une fois de retour chez soi, chacun prenne le soin de se laver les mains.
Le jour des élections, le port du masque devra être obligatoire pour voter et une fois son devoir citoyen achevé, l’électeur retourne chez lui en se rappelant le « va chez toi et restes-y !».
Il est plus facile de prendre en charge un seul malade, que de rechercher tous ceux avec qui il est entré en contact une fois la maladie confirmée. Et, qu’il s’agisse du virus Ebola ou du Coronavirus, il s’agit de pandémies qui ont endeuillées et continuent d’endeuiller des milliers de familles. Alors aux inciviques, on dira encore et toujours « va chez toi et restes-y ».
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