Le jeune Nguessan A n’en revient pas encore avec ce qu’il vient de subir. Sa petite chambre (un entré-coucher) a été littéralement vidée de son contenu par une jeune fille qu’il avait présentée à ses amis comme sa petite amie. Rencontrée dans un car au hasard d’un retour de voyage d’Agboville, elle est venue spécialement de cette ville pour fêter la Saint Valentin avec lui. Tout ce qu’il a comme identité d’elle, c’est le prénom ‘’Marie-Grâce’’. La jeune fille a profité de l’absence de son nouveau ‘’chéri’’ qui se trouvait à la zone industrielle où il se travaille pour lui subtiliser plusieurs objets précieux.

       En effet, selon le jeune Nguessan A qui s’est lui-même ouvert à nous pour la rédaction de cette histoire, il vit dans la zone de Yopougon Assonvon ; il a convaincu sa dulcinée de venir passer quelques jours avec lui ; ça tombe bien, c’est le 14 février qu’elle choisi pour venir à la rencontre de son homme. Toujours selon Nguessan A, ce 14 février 2021, les tourtereaux et quelques amis se sont retrouvés dans une discothèque nommé ‘’Ambassades’’ non loin de l'hôtel Assonvon. Tous étaient pour la circonstance couplés. La soirée fut bien arrosée et voilà qu’autour de 2 heures du matin, le groupe d’amis lève la séance. Chaque couple rentre chez lui ; Nguessan A rentre chez lui avec sa ‘’chérie’’.

       Le 15 février 2021, le devoir du travail l’appelant, il doit être à la zone industrielle pour son service. Bien évidemment, il laissera naïvement la clé de la chambre à la jeune fille à qui il donnera aussi de l’argent pour la popote du soir. Sur le coup de 21 heures, le voilà chez lui, piaffant d'impatience d’enlacer tendrement sa dulcinée avant de se restaurer. Mais surprise ! La petite chambre est entrouverte et point de fille !

       Après une rapide inspection des lieux, il se rend compte que la pièce est bien vide. Tous les coups de fils pour joindre la jeune fille sont sans réponses. Dans le même temps, il constera la disparition de sa télé écran plasma, sa bouteille de gaz ‘’faitou’’, de son ventilateur et de plusieurs habits et chaussures dans sa garde-robes. Comment a-t-elle fait pour passer aussi inaperçue alors que quelques voisins pouvaient bien la voir ?

       La réponse ne sera pas connue car depuis plusieurs jours, Nguessan n’arrive toujours pas à joindre la jeune fille. Il ne peut non plus entrer en contact avec ses parents car une rencontre de car ne pouvait qu’être hasardeuse. Au moment de la rédaction du présent récit, le jeune homme avait projeté de porter plainte au 16-ème arrondissement de Yopougon. Mais avec peu d’indices, il est à craindre que cette perdre soit définitive pour notre jeune ami.

          Frederic GNEZE

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