Les bouchons interminables à Abidjan, capitale économique de la Côte d'Ivoire persistent toujours. A certaines heures, le péage crée des embouteillages.
Il est 17h40, à l'entrée du pont Henri Konan Bédier (HKB) ce lundi 22 février. Nous sommes au abord d'un "taxi" en rentrant à la maison après une journée de travail. Les automobilistes venant des communes de l'Est de la capitale économique regagnent leur domicile tout comme moi. Un ralentissement se ressent dans le rythme de passage des véhicules aux guichets du péage.
A quelques minutes, il se forme toute suite un bouchon sur les voies.
"Le vrai problème des bouchons c'est l'indiscipline des chauffeurs, des ivoiriens en général " déclare notre chauffeur de taxi.
Selon ce chauffeur, il y'a certaines personnes qui ne savent pas s'orienter et se retrouvent par erreur au niveau de la voie menant au poste à péage. Dans une telle situation, elles cherchent à faire demi tour en roulant à l'inverse.
Une autre raison de ce ralentissement selon le chauffeur toujours, il y'a des automobilistes qui s'arrêtent fréquemment sur la chaussée pour prendre des photos, ou pour faire usage de leur téléphone portable. Pourtant l'arrêt et le stationnement sont interdits à cet endroit.
Il n'est donc pas étonnant de voir ce spectacle. De jurons et d'invectives.
Toute cette bousculade se situe plus précisément sur les voies du milieu où le paiement se fait en espèce.
Peut-on véritablement allier pont à péage à fluidité routière?
Content created and supplied by: Tchawakoné (via Opera News )
COMMENTAIRES