Par ces temps sanitaires difficiles de COVID-19 qui courent, il n'est pas donné à tout le monde de s'offrir le luxe de s'équiper en biens électroménagers, en dehors de la popote et des frais de soins à prévoir.

Cette triste réalité est une constante de la vie quotidienne des habitants de Yopougon quartier port Bouet 2 qui fait face depuis quelques semaines, à une terrible situation imposée par la compagnie ivoirienne d'électricité (CIE), secteur 032, géré par l'agence Niangon, dépendante de la direction régionale de Yopougon.

Le fait qui a retenu notre attention et qui a donné entièrement raison à la population désabusée de Port Bouet 2, date de ce dimanche 7 février 2021, de 8 heures à 18 heures GMT.

Présent dans un appartement de l'immeuble "la résidence des cadres" de Yopougon Port Bouet 2, nous avons été témoins de la galère infernale que la CIE fait endurer à ces pauvres abonnés de cette zone d'Abidjan.

En effet, un peu au delà de 8 heures GMT, les ampoules feingnent de s'éteindre. Une minute plus tard, quatre chargeurs branchés à leurs terminaux téléphoniques et tablettes sur une rallonge de six entrées, pètent tous au même moment. Le split allumé arrête de fonctionner bien que le dismatic d'allumage soit en position enfoncée. La télévision qui diffusait un programme de la chaîne européenne France 24 s'eteint systématiquement et s'allume avant de se mettre définitivement en mode de veille.

Dans la cuisine le réfrigérateur vibre étrangement durant une trentaine de secondes. Il est débranché illico par le maître des lieux. Écœuré celui-ci fulmine sa colère et note que s'étend acquitté d'une facture électrique de près de cent mille francs il y a de cela deux semaines, il irait se plaindre pour les dégâts énormes que la CIE venaient de lui créer.

Ainsi, sous nos yeux, notre hôte a perdu son split qui ne fonctionne plus, son écran plasma sony bravia de 40 pouces, son ordinateur de marque Macintosh all-in one de 16 pouces qui ne redemarre plus, ces quatre chargeurs et un téléphone iPhone 8 dont la plaquette est grillée.

À la question de savoir pourquoi les victimes de ces désagréments ne se mettaient pas ensemble pour être forts dans la revendication des réparations contre la CIE, notre sinistré nous a répondu qu'il va privilégier dès le lendemain, la saisine d'un huissier pour constater les dégâts avant d'aller vers le collectif.

Vivement que réparations soient faites.

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