C’est une pratique qui fait parler d'elle depuis un certain temps. Le balai détecteur de mensonge.
Ancrée dans les traditions africaines, le recours au balai détecteur de mensonge a éclaté au grand jour à travers l’affaire Deversailles, du nom du DJ accusé d’avoir volé la somme de 50.000 FCFA, et dont la vidéo de la saisie du cou par le balai, en guise de confirmation de sa culpabilité, avait été à l’origine d’une vive polémique sur les réseaux sociaux.
Le 11 Février dernier, dans l’émission Cmidi, une jeune dame invitée de l’émission, expliquait sur les antennes de la télévision nationale, sa mésaventure avec cette fameuse pratique, qui selon elle, l'a dépouillée de sa dignité, après qu’elle ait été ‘’faussement’’ accusée dans une affaire de vol d’une somme de 5 millions FCFA, dans la caisse de son entreprise.
Désormais sur le banc des accusés, le balai détecteur de mensonge, est devenu plus un problème sociétal, qu'un moyen de solutionner des contentieux.
À en croire cette dame qui intervenait sur le plateau de Cmidi avec Caroline Dasilva, la charlatante aurait confié après coup, qu'elle regrettait d’avoir conduit le balai à la désigner coupable, car, ne sachant pas, qu'elles sont issues de la même région.
Si cela s’avérait, cela jetterait un discrédit sur cette pratique, que beaucoup estiment être un recours indiscutable.
Depuis l’éclatement l'affaire ‘’Deversailles’’, l’opinion est foncièrement divisée sur la fiabilité ou non de cette pratique, dont les contours relèvent encore du mystique et sont donc, difficiles, voire impossibles à cerner.
Faut-t-il remettre en cause la pertinence de cette pratique, pourtant foncièrement enracinée dans nos traditions ? Le débat est ouvert.
Raoul Mobio
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