On a coutume d'entendre que le mariage est un don de Dieu. Elle permet d'une part de sécuriser la vie de la famille, et d'autre part, de responsabiliser l'homme et la femme.

En principe, c'est une décision libre des deux conjoints qui consentent vivre ensemble sans aucune contrainte.

Cependant, dans le fonctionnement de l' administration, l'octroi de certains postes de responsabilité de haut rang exige certaines conditions dont l' intéressé doit satisfaire s'il désire occuper la fonction. Il peut arriver qu'on demande à la personne intéressé de se marier légalement. Mais pour d'autres corps, cette décision obéit à des règles.

Pour ce qui est de la police nationale, cette décision salvatrice de la famille si elle est bien réfléchie, est conditionnée par les textes réglementaires.

Contrairement aux autres corps de la fonction publique ivoirien où le fonctionnaire est libre de faire le mariage, se marier étant policier est une décision qui implique l'assentiment de la hiérarchie. Le policier, fût-il sous-officier, officier ne peut pas se marier sans l'accord de son supérieur. Et cela est confirmé par le statut des personnels de la police nationales que je vous invite à prendre connaissance.

Que dit le statut concrètement ?

Le chapitre VII du statut en son article 39 portant sur les devoirs et les obligations du policier interdit le policier quel que soit son rang dans la police nationale de se marier sans l'autorisation écrite préalable du ministre chargé de la police nationale.

Cette autorisation doit être écrite en bonne et due par son supérieur hiérarchique. Sans quoi, il ne peut se marier.

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