Macky Sall , ses opposants et la prison.
Par Astafe
Macky Sall,le président sénégalais est maintenant réputé pour être un président dont les opposants connus ou émergents sont confrontés à des démêlés judiciaires. Le Sénégal a été pendant plusieurs années l'un des pays d'Afrique francophone qui pouvait être cité en exemple à cause de ses alternance pacifiques et de ses élections transparentes du moins avant l'arrivée du président Macky Sall.
En 2015, pendant que Karim Wade s'apprêtait à prendre l'opposition sénégalaise poussé par son père, une condamnation pour "enrichissement illicite" coupait son élan. Condamnation qualifiée de politique par les observateurs. Libéré quelques mois plus tard par grâce présidentielle, il s'exila aux Emirats Arabes Unis, mettant ainsi fin à ses ambitions présidentielles. Le candidat aux élections présidentielles 2019 de l'opposition venait ainsi d'être éliminé de la course.
En 2017, c'est l'homme qui devait visiblement faire de l'ombre à la candidature de Macky Sall aux présidentielles 2019 après la mise hors de course de Karim Wade qui se retrouvait lui aussi derrière les barreaux. L'ex-maire de Dakar et député n'ayant jamais pu siègé à cause d'une condamnation de 5ans pour "faux et usage de faux en écriture de commerce, faux et usage de faux dans des documents administratifs et escroquerie portant sur des deniers publics". Khalifa Sall a été remis en liberté le dimanche 29 septembre 2019, à la faveur d'une décision présidentielle.
En ce moment c'est l'opposant Ousmane Sanko, arrivé troisième aux présidentielles de février 2019 et jeune loup qui est en train de se faire une place dans le milieu politique qui est visé par une procédure de levée de son immunité parlementaire car accusé dans un ne affaire de viol. Accusations qu'il récuse d'ailleurs.
Au vu de ces trois exemples ci-dessus, il est clair que le président Macky Sall est un président "chanceux" qui voit chaque fois les potentiels candidats pouvant le bousculer, se jeter dans de sales affaires qui finissent par les envoyer derrière les barreaux. La répétition des procédures judiciaires à l'encontre des opposants commence à donner des élans peu démocratiques au pouvoir du président Sénégalais.
Astafe.
Content created and supplied by: Astafe (via Opera News )
COMMENTAIRES
+225-0750****
02-10 16:14:30cool
AlassaneAlphaKane
02-10 15:36:56le Sénégal ai et restera tjr un pays où la démocratie régnera . maintenant concernant les haineux de Macky ils ont fauté et force restera a la loi.
SidyDicko
02-17 14:55:09le vrai démocratie n'existe pas en Afrique c'est le mot seulement qui existe le monde la démocratie démocratie n'existe pas en Afrique