« Mon frère pardon il fait chaud allons ! S’il y a des policiers devant je vais mettre mon masque », lance une passagère à un chauffeur de taxi intercommunal à la gare de Cocody (Est d’Abidjan) qui lui reprochait le non port du masque, tout en faisant remarquer à ce dernier qu’il avait lui-même son cache-nez accroché au rétroviseur central.
Face au regard insistant du conducteur, elle finit par sortir de son sac un cache-nez chirurgical tâché et froissé, non sans rouspéter, visiblement agacée: »personne n’oblige ses clients ici, sauf toi.. ».
Dans cette gare, où sont regroupés des véhicules de transport intercommunaux reliant cette commune à celles du Plateau (centre des affaires), Marcory, Treichville, Koumassi au sud ou encore Adjamé au nord de la ville, la distanciation sociale et le port du masque n’existent pour la grande majorité que de nom et ne sont significatifs que pour ceux qui y croient.
En raison de la recrudescence des cas de contamination, le gouvernement a réinstauré depuis le 21 janvier l’état d’urgence sanitaire et annoncé entre autres mesures « l’intensification du contrôle de l’obligation du port de masque, notamment dans les transports en commun, les services publics et privés, et tous les espaces publics », à l’issue d’un Conseil national de sécurité.
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