Il est environ 18 h 20 ce vendredi 26 mars 2021. Un taxi communal, communément appelé « woro-woro », charge au niveau de cocody-Angré  Petro Ivoire. Une fois plein, le conducteur manœuvre et est sur le point de prendre la direction de Riviera-Palmerais lorsqu’un ‘’gnambro’’ bondit de nulle part pour lui barrer la route. « Est-ce que tu as chargé le véhicule » questionne le conducteur qui poursuit sa manœuvre en douceur. Le ’’Gnambro’’  saisit violemment les essuie-glaces, tout en empêchant le véhicule de poursuivre son chemin. C’est là qu’intervient promptement  un des policiers qui sont généralement en faction à cet endroit, demandant au Gnambro quitter la voie.

Dans un premier temps le ‘’gnambro’’ continue son obstruction. Le policier intervient une deuxième fois et calmement, mais fermement demande au ‘’gnambro’’ de quitter la voie. Visité par un éclair de lucidité, celui-ci s’exécute. C’était le soulagement pour les passagers qui, en ces temps de chaleur torride, suffoquaient, c’est le cas de le dire, devant  ce banditisme qui gangrène le transport dans la ville d’Abidjan.  Essorer les conducteurs est devenu le sport favori de cette race de  désœuvrés qui par la force des muscles ou parfois avec la menace d’armes blanches exigent des taxes aux conducteurs. Ils s’en prennent physiquement aux conducteurs pour une taxe qui n’a aucun fondement légal. Les pouvoirs publics peinent à juguler ce phénomène qui parasite le transport urbain causant d’énormes  désagréments aux usagers.

Tché Bi Tché

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