Photo d'illustration

Le lundi dernier 15 février 2021, un homme a été agressé au grand carrefour de Koumassi par deux jeunes gens à moto aux environs de 19 heures. A l'aide d'un taser, la victime a été immobilisée par une décharge électrique avant qu'ils ne lui prennent des affaires pour s'en aller.

Une nouvelle approche des délinquants ? On n'en sait pas trop. Pour l'heure, c'est l'un des rares cas d'agression signalé à l'aide de taser dans la commune de Koumassi.

Le lundi dernier 15 février 2021, alors qu'il ressortait d'un GAB d'une banque située au grand carrefour de Koumassi et qu'il attendait de prendre un taxi, un homme a été agressé et dépouillé de ses biens par deux jeunes gens armés non pas de pistolet ou de couteaux, mais de taser, selon un témoignage recueilli sur place.

Arrêté en bordure de route en attendant un taxi certainement pour se rendre à Bietry, l'homme a été accosté par deux jeunes gens à moto qui donnaient l'impression de prendre des renseignements. L'un d'eux est descendu et à pointé un taser sur le monsieur qui a reçu une grosse décharge électrique qui l'a complètement maîtrisé. Personne n'eût le temps d'intervenir que le jeune homme a pris le téléphone du monsieur et son porte monnaie avant de démarrer leur moto en trombe.

Couché à même le sol, il a fallu un bout de temps avant que le monsieur ne retrouve ses esprits. Disposant d'un peu d'argent dans son sac à main qu'il tenait, et après quelques échanges avec des personnes qui l'ont tenu compagnie pendant qu'il était encore sur le choc, il a décidé d'emprunter un taxi pour rentrer à la maison, tout en envisageant porter une plainte contre '' x '' pour agression.

Si l'on à pour habitude de voir des agressions à la machette, cette agression à l'aide de taser s'apparente un peu comme une nouvelle approche des délinquants.

A en croire certains spécialistes de défense, la commercialisation de taser doit être réglementée et toute personne voulant en disposer doit impérativement avoir une autorisation, car l'appareil est très dangereux. Pour l'heure à Abidjan, ce n'est pas le cas, il est d'ailleurs vendu dans les rues et donc à portée de tous.

Bema Aboubacar...

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