Des conducteurs de taxis-motos appelés communément « Wewa » étaient sur les principales rues de Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï, ce mercredi 10 février 2021, pour manifester contre les actes de tracasserie dont ils sont victimes de la part des policiers de l’unité de surveillance des motocyclistes de la ville de Tshikapa.

Dans la foulée, ces conducteurs des motos-taxis disent être en colère contre cette unité de police et, par conséquent, ils exigent son retrait de la ville.

Ces motocyclistes dénoncent les méthodes appliquées contre eux par cette unité de police, notamment des tortures et arrestations. Mais aussi, ils dénoncent des amandes exorbitantes avant le retrait de leurs motos, une fois saisies par la police.

« Nous en avons marre avec ces policiers de surveillance motards, ils nous arrêtent même en position régulière. Depuis quand cette unité contrôle les documents de l’engin ? Ils vous arrêtent et vous torturent au même titre qu’un criminel. Quant à ce, nous réclamons son retrait de la ville, parce qu’ils ne font rien. Nous l’exigeons dans un bref délai avant que d’autres actions soient entreprises », a déclaré à Actu30.cd le secrétaire de l’Association des conducteurs des taxi-motos de Tshikapa, Benjamin Mbuyi.

Interrogé à ce sujet, le commandant de l’unité de surveillance motards, Elie Nkanku, a appelé les conducteurs des motos-taxis à respecter le code de la route et estime que ses éléments ne font que leur travail, tel que défini dans les textes réglementaires.

« Ces gens doivent se conformer aux lois du pays, surtout, le code de la route. Le non-respect de ce code dans la conduite constitue une infraction pour laquelle le conducteur de la moto est arrêté par les policiers commis à ce service », explique le commandant motards, Elie Kanku.

Content created and supplied by: Aamidd (via Opera News )