Désormais libre de ses mouvements et autorisé à se rendre dans tout pays de son choix, Laurent Gbagbo s'est sorti d'ennui judiciaire par la dextérité de son conseil mais aussi de son propre fait.

Jamais apparu abattu dans le box qui est était destiné, l'ancien chef d'État gardant souvent le sourire au coin s'est voulu méthode et prevenant à l'intention. Lorsque la parole lui échu pour la seconde fois, lui qui enjoignit avec manière à la Cour qu'elle ne juge pas n'importe qui.

Faisant comprendre aux juges qu'il fallait qu'ils se repaissent, il leur rappela qu'il fut chef d'État ayant "dirigé", comme bien d'autres ancien homologues européens l'ont fait. Il déplora même ce cliché des "Africains qui gouvernent avec leur famille".

La procédure c'était certainement mélangé les pinceaux, en confiant ordonné à l'armée et réquisitionné celle-ci. L'ancien président accusé du premier tort, l'a défît sans embage. Il explication que la mobilisation des troupes par un chef d'État remonte de la création de l'armée en 1961.

Aussi, il dût expliquer qu'il s'est défendu pour protéger son peuple quand son pays a été "attaqué" en 2002. L'accusé de crimes contre l'humanité plaidait là encore non parce qu'il s'était legitimement défendu et non attaqué comme l'a fait croire l'État de Côte d'Ivoire.

A preuve, il dit: "j'ai fait mon travail". Ce qui veut dire qu'il a agi conformément aux pouvoir que lui la constitution.

Le procès a été long. Il a vu défilé des dizaines de témoins à charge. Mais aucun à décharge du côté de l'ancien occupantvdu palais présidentiel d'Abidjan-Plateau.

Cette démarche méthodologique a payé : la classe politique, la diplomatie, la société civile ont épousé la cause de lex homme fort de la capitale ivoirienne.

Mais une question taraude bien d'esprit. Laurent Gbagbo devrait il encore aspirer au pouvoir d'État s'il rentrait et était épargné de poursuite judiciaire ?

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