La rubrique « Football-Rétroviseur » vous fait replonger dans le passé du football africain. Nostalgique, elle pointe du doigt ces légendes qui ont marqué l’histoire du ballon rond en Afrique. Pour ce numéro, les projecteurs se sont posés sur Arsène Obou, la muraille des Oyés.

Certes aujourd’hui, il s’est considérablement éloigné du monde du football, mais en Côte d’Ivoire, il reste une figure majeure du ballon rond dans les années 1990. Nombreux sont les fans du foot ivoirien qui se souviennent encore de lui. Il a écrit les lettres de noblesse de l’Africa Sport d’Abidjan, un club dont il est une légende. En équipe nationale également le latéral gauche a marqué toute une génération. Retour sur la carrière d’Arsène Obou, la muraille des Verts et Rouges.

Né le 30 octobre 1967 à Abidjan, Arsène Obou reste un nom qui compte dans l’esprit des amoureux du ballon rond en terre d’Eburnie. Il a très tôt été piqué par le virus du football. Celui qui a pris sa retraite sportive en 2000, a marqué les pelouses ivoiriennes surtout dans les années 90. Il a surtout été champion d’Afrique, avec les Éléphants de Côte d’Ivoire, après avoir remporté l’édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 1992 à Dakar au Sénégal.

Ce latéral, gauche est l’un des meilleurs de sa génération. Ayant évolué dans les deux grands clubs rivaux ivoiriens (Asec Mimosas et Africa Sport d’Abidjan), Obou est plutôt considéré comme une légende dans le club vert et rouge, plutôt que chez les jaunes et noirs. Réputé pour sa rigueur, son agressivité, sa ténacité, il était beaucoup craint par ses adversaires qui semblaient avoir du mal à le passer ou l’éliminer sur le terrain.

C’est justement ce qui lui a valu la réputation de muraille. Il est le père du terme défensif dans le foot ivoirien qui stipule : « le ballon passe l’homme reste ou l’homme passe, mais le ballon reste ». Méchant et très agressif sur ses adversaires, Arsène Obou était l’exemple du latéral dévoué et prêt à tout pour sécuriser son couloir. Certes pas très offensif, contrairement au nouveau type de latéraux, dans le football moderne, il reste néanmoins l’une des figures majeures dans l’histoire de cette discipline en Côte d’Ivoire.

Aujourd’hui, résident à Londres, au Royaume-Uni, Obou s’est très éloigné du football après avoir mis un terme à sa carrière après vingt (20) années passées au haut niveau. Il vit certes loin du football, mais garde toujours un œil sur ce qui reste pour lui une passion éternelle. En tout cas sur sa terre natale, il reste à jamais un nom qui compte dans le cœur des supporters des Éléphants de Côte d’Ivoire.

BABI FC

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