La boîte de Flick a gaspillé un 0-2 et a fini par céder à un Gladbach renaissant par la faible défense bavaroise

Les `` poulains '' n'ont eu besoin que de trois récupérations dans un champ rival pour renverser la situation. Leipzig peut être leader demain

Catastrophe du Bayern. Et ce n'est plus d'actualité. La boîte de Flick a jeté par-dessus bord une belle demi-heure de match face à un Gladbach qui a su profiter de la catastrophe bavaroise en défense. Trop d'installations. Trois reprises dans le champ rival des «colts» et trois buts. Un retour formidable qui fait frissonner le Bayern. Leipzig peut être leader demain.

Il se souvenait parfois du Bayern à sa meilleure version d'antan. C'était, en fait, l'un des meilleurs débuts de saison. Cela ne lui a pas servi pendant beaucoup. Mais allons-y par parties. Flick a exhorté son peuple à revenir aux racines, à cette équipe qui a été écrasée par la pression après la perte. Une clinique dans la première demi-heure, où les Gladbach n'ont même pas vu d'où ils venaient. Un peu Bayern, avec une sublime Goretzka. Pas un soupçon de contre dans les «poulains». Impossible.

Les Bavarois ont dominé à volonté et Neuhaus a aidé en donnant un penalty que Lewandowski ne manquerait pas. Le Bayern a suivi le leur et dans une pression exaltée, Goretzka l'a cuit et l'a mangé. Vol et tir. Très Goretzka. Mais ce qui visait un glissement de terrain s'est transformé en disgrâce. C'est ce que vous avez quand il vous en coûte des horreurs pour gouverner l'environnement et que vous pariez tout sur le coup de poing. Thiago manque trop. En un éclair, le Gladbach a renversé la situation avec deux actions identiques. Perte bavaroise au milieu et Neuhaus dans l'espace. Pourpoint. Les installations bavaroises de cette saison sont de retour sur la scène.

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Dans la reprise, le drame était consommé. Troisième défaite pour le Bayern, troisième cible pour Gladbach. L'image impressionnante de Rose en définition. Grand objectif de Neuhaus. Les «poulains» ne se sont pas arrêtés là et Stindl avait une chance claire dans une triangulation rapide. Gladbach s'est blessé quand il a réussi à récupérer le ballon. Tout le contraire du Bayern. Une balle dans la tête de Lewandowski et rien d'autre. Les Bavarois sont allés à la tombe ouverte pour la cravate, mais les «colts» ont resserré les rangs et ont résisté aux attaques avec une grande facilité. Le Bayern est toujours vulnérable.

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