Après la saturation, le silence. Depuis son départ vers la Floride, le 20 janvier, Donald Trump a disparu des écrans américains. Le nouveau résident de Palm Beach a été aperçu sur les greens, s’adonnant au sport qu’il n’a pas cessé de pratiquer pendant les quatre années de son mandat, contrairement à un engagement initial. Il dispose, depuis le 25 janvier, d’un bureau pour gérer ses activités d’ancien président et pour défendre son héritage.
Son horizon à court terme, en dépit d’un départ du pouvoir au pire de son impopularité, s’est dégagé le jour suivant. A l’occasion d’un vote sur une question de procédure, les sénateurs républicains ont laissé entendre qu’une condamnation dans le procès en destitution qui doit s’ouvrir le 9 février devant la Haute Assemblée était probablement exclue. L’ancien président a été mis en accusation le 13 janvier par la Chambre des représentants pour « incitation à l’insurrection » après l’assaut conduit par certains de ses partisans contre le Capitole, le 6 janvier, jour de la confirmation des résultats de la présidentielle par le Congrès.
Mardi, seuls cinq sénateurs conservateurs ont ajouté leur voix à celles des démocrates pour rejeter une objection de leur collègue Rand Paul (Kentucky). Ce dernier jugeait contraire à la Constitution le procès d’un accusé ayant déjà quitté ses fonctions, comme c’est le cas de Donald Trump depuis le 20 janvier. Par le passé, le Sénat a déjà jugé des responsables se trouvant dans une situation similaire, même s’il n’a jamais eu à se prononcer sur le cas d’un ancien président.
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COMMENTAIRES
PaulinNeko
02-04 22:47:09c'est comme ça que font les mythes