L’Ivoirien Jacques Anouma est candidat pour succéder à Ahmad Ahmad le 12 mars prochain à Rabat, au Maroc. Fort de nombreux soutiens, l’ancien président de la FIF a toutes ses chances dans cette élection, pour prendre les rênes de la CAF.

C’est par un courrier de la Fédération internationale de football association (Fifa) que Mukul Mudgal, président de la Commission de contrôle de l’instance mondiale, a annoncé que la décision de validation de la candidature de Jacques Anouma lui a été notifiée. Cette validation de candidature fait de l’Ivoirien, le quatrième concurrent dans les starting-blocks de la bataille de mars prochain, en terre marocaine.

Après cette étape, la lutte pour la succession d’Ahmad Ahmad dont la candidature pourrait être finalement validée après la dernière décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) peut commencer avec les candidatures de Patrice Motsepe (Afrique du sud), Ahamed Yahya (Mauritanie) et Augustin Senghor (Sénégal). A l’approche de cette échéance électorale capitale, les chances de l’Ivoirien sont intactes, eu égard aux forces en présence.

HISTORIQUE RÉCENTE D’UNE INSTITUTION

Le 11e président dans l’histoire de la Fédération ivoirienne de football (FIF) fait figure de chevalier blanc au sein de cette institution panafricaine en proie à de gros scandales de corruption et détournements de fonds. Parce que ses différents passages à la FIF, à l’Ufoa, à la CAF ou encore à la Fifa ne sont entachés par aucun scandale de corruption. Or, des bruits de détournements de fonds secouent en ce moment l’institution panafricaine basée en Caire, en Egypte.

En quête de sang neuf, d’un homme d’une probité exemplaire, les présidents de fédérations africaines pourraient porter leur choix sur l’ancien directeur financier de la Présidence de la République de Côte d’Ivoire. Car lors de ce scrutin, cet aspect va compter, d’autant que les espoirs placés au Malgache se sont envolés. Car, depuis son départ de la tête de la faîtière du sport ivoirien en 2011, Jacques Anouma n’a pas rompu avec les milieux du football. Nommé en décembre 2017 médiateur de la Fifa/CAF en Afrique, il a apporté son expertise dans le règlement de nombreux conflits qui minaient les différentes fédérations.un dossier a suivre attentivement pour porter l'ivoirien a la tête de cette grande structure.

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