FIF-Primes éléphants U-23 : enfin la vérité qu'on cachait aux ivoiriens!

Enfin la vérité! La vraie vérité sur l'affaire des primes des éléphants U-23. Dans une communication rendue publique et qui est vite devenue virale sur les réseaux sociaux, l'on annonce que les primes des éléphants de la sélection U-23 qui étaient revenus vice-champions de l'édition CAN U-23 qui s'est jouée au pays des Pharaons en Novembre 2019, allaient être payées. Seulement le jour-j du début des rencontres entre le comité de normalisation et les clubs qui ont aligné plusieurs de leurs joueurs dans l'effectif concerné. Coïncidence ou pas, cela fait tilt dans la tête quand on pense que ce qui n'a pas pu être fait en 14-15 mois, soit depuis Novembre 2019 est annoncé se régler tout au plus en 72 heures chrono.

Le ministère des sports et le ministère des finances vont donc procéder au paiement des primes de nos jeunes pachydermes qui ont fait coup double au Caire, non seulement en décrochant la médaille d'argent face au pays organisateur l'Egypte mais aussi et surtout en obtenant une seconde qualification historique de la Côte d'Ivoire aux Jeux Olympiques pour l'édition de Tokyo au Japon.

Et comme une certaine opinion avait tôt fait de propager des Fake News selon lesquelles les primes des éléphants U-23 auraient été détournés par l'ex comité exécutif de la FIF. Quelles accusations fantaisistes n'a t-on pas entendu au sujet de fonds devant servir au paiement des primes des joueurs qui auraient été frauduleusement soustraits de leur destination par le comité exécutif d'antan dirigé par feu le président Sidy Diallo et son vice président Sory Diabaté, président des sélections nationales avant que la FIFA ne vienne mettre en place un comité de normalisation? Des présidents de clubs aux journalistes en passant par des plateaux télé et radio, tous s'en sont donnés à cœur joie en tirant à boulets rouges d'accusations calomnieuses, tantôt pour salir l'honorabilité des membres de l'ex comité exécutif, tantôt pour les livrer à la vindicte populaire, sans jamais apporter le moindre soupçon de preuves.

Aujourd'hui, avec cette nouvelle, l'on pourrait penser qu'il se cachait certainement d'autres desseins ou intentions inavoués derrière ces manœuvres. Car, à la vérité, comme l'ont toujours soutenu les dirigeants qu'on accusait à tort, il ne relevait POINT de leur responsabilité la question de gestion et de paiement des primes aux joueurs des sélections. La question des primes en sélection était devenue une boule puante, empestant tant, que cela aurait été un des verrous clés qui a sauté emportant l'ex ministre des sports Lobognon Alexis. Or donc depuis 2015 et le sacre des éléphants seniors à Malabo, malignes comme de beaux diables des mains noires tapies dans l'ombre ont constamment agité devant l'opinion les accusations de détournement des primes des joueurs pour discréditer la FIF et ses dirigeants en défrayant la chronique. Digne d'un vrai scénario de tauromachie, cette corrida aura offert aux observateurs, comme le chiffon rouge agité devant un taureau, des picadors et une mise à mort. Savamment orchestrée. Celle du comité exécutif élu par l'organe suprême de la fédération; allez savoir l'assemblée générale composée de membres actifs.

Un mal pour au moins un bien, dorénavant le débat est clos. Et si seulement les consciences subjectives, autrefois virulentes, pouvaient se piquer de ce sursaut d'honnêteté pour faire amende honorable devant tant de calomnies et dire '' mea maxima culpa''.*