Son nom ne se trouve nulle part sur la feuille de match. Son nom a été purement et simplement barré, d'autant plus que, selon les instances sportives, il ne remplit pas les conditions pour prendre part au match. Ce joueur a beau être une vedette, les règles du jeu sont impersonnelles, donc applicables à tous. C'est aussi cela avoir l'esprit fair-play, en se soumettant au verdict des autorités footballistiques.
Les passionnés supporters, eux, ne l'entendent pas de cette oreille. Il est impossible que leur champion ne puisse pas figurer sur la feuille de match, ils n'en reviennent pas. Leur vedette sur qui ils comptaient pour gagner le match et remporter haut les mains, la compétition sous fond de revanche, exclue? Non, c'est le ciel qui leur tombe sur la tête! "Notre vedette est un adversaire redoutable, avec lui, y a rien en face, le match est plié", vocifèrent des supporters désabusés, convaincus de ce que la théorie du complot est en marche, en vue d'affaiblir leur équipe et saper le moral des joueurs.
C'est en ce moment la bronca des supporters de la vedette en question; un mécontentement qui n'avait nullement ébranlé à l'époque Philippe Troussier. Pas question pour lui de voir figurer sur la feuille de match, le génie Ben Badi. Malgré les prouesses unanimement reconnues de l'orfèvre du ballon rond, "le sorcier blanc" l'avait maintenu sur le banc, contre vents et marées. On ne badine pas avec les règles établies; résultat, l'Asec l'avait quand même emporté face à l'équipe adverse, en dépit de l'absence de sa vedette Ben Badi. Un petit rappel qui en dit vraiment long! Suivez mon regard...
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