Burkina : 53 gendarmes tués à Inata, le régime Burkinabè fragilisé, le départ de Kaboré réclamé
Les nouvellesne sont pas bonnes au Burkina Faso. Les attaques répétées des terroristes jettent l'effroi dans tout le pays. La dernière attaque du détachement de gendarmerie à Inata, au Sahel, a été particulièrement douloureuse. Le dimanche 14 Novembre dernier, des terroristes lourdement armés ont pris d'assaut le détachement de gendarmerie d'Inata et le bilan ne cesse de s'alourdir.

Massacre de gendarmes au Burkina : "Les Burkinabè n’ont que leurs yeux pour pleurer"(ex-responsable de jeunesse)
Officiellement, le dernier bilan provisoire fourni par le gouvernement Burkinabè suite à l’attaque d’Inata, à l’issue du conseil des ministres de ce Mercredi 17 Novembre, est de 53 morts, dont 49 gendarmes et 4 civils. Des chiffres probablement sous-estimés quand l’état-major de l’armée Burkinabè dénombre à entre 100 et 150, le nombre de soldats qui étaient basés au détachement d’Inata, dans le nord du pays.

Burkina Faso - Attaque de l'ancienne mine d'Inata : le bilan s'alourdit, 32 victimes dont 28 soldats tués
© Image d'illustration La situation va de mal en pis au Burkina Faso. C’est le moins que l’on puisse dire après les attaques à répétition que ne cesse de subir le pays des hommes intègres. La dernière attaque (la province du Soum, dans la région du Sahel au Burkina Faso, ancienne mine d'Inata) est d’autant plus effarante qu’elle a causé selon un premier bilan, ce dimanche 14 novembre 2021, dix-neuf (19) gendarmes et un civil.
